Monthly Archives: septembre 2012

Wallabies vs All Blacks

Le deuxième semestre avance vite, nous sommes à la fin du mois d’août et nous retournons voir un peu de sport australien. Aujourd’hui, ce n’est pas n’importe quoi : nous avons droit au premier match du tournoi des Four Nations (l’Argentine a rejoint l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande) entre les Wallabies australiens et les All Blacks néo-zélandais au ANZ Stadium, le stade olympique de Sydney.

C’est un match prestigieux et le stade se remplit vite. Nous avons pris les places les moins chères et nous nous retrouvons donc un peu en hauteur ! Difficile d’être plus loin ! Mais comme nous sommes en plein milieu, on voit quand même bien le terrain et le jeu.

Le stade s’anime lorsque les joueurs entrent sur le terrain. Les supporters des deux pays sont mélangés dans les tribunes, et même si le match a lieu en Australie, j’ai l’impression que les adversaires sont plus nombreux dans le stade. Et oui, dans cette rencontre, je suis suis en faveur des Australiens, quand même !

Dans cette vidéo, on voit l’équipe d’Australie entrer sur le terrain au milieu des cris, et le drapeau se déployer sur la pelouse. On aperçoit aussi un gros pénible qui passe au milieu au bon moment…

Puis viens le moment des hymnes. Tout le stade les chante, et certains spectateurs chantent même les deux. Moi, je n’en connais aucun !

Enfin, c’est le moment attendu par tout le monde : les All Blacks font leur haka de début de match. Tout le stade se tait et regarde les Néo-Zélandais faire leur danse guerrière. Même depuis nos hautes tribunes, nous entendons les cris et les bruits des mains sur les cuisses, c’est assez impressionnant. Dommage qu’on ne les voit pas de face !

Tout le stade est maintenant chaud et la partie peut commencer. Les Australiens ne sont pas favoris, et personne ne donne cher de leur peau. La Nouvelle-Zélande a en effet gagné la dernière coupe du monde (d’un point en finale contre la France !) et possède les meilleurs joueurs du monde.

Et comme prévu, les joueurs locaux sont complétement dominés lors de cette partie. Les All Blacks sont juste trop forts et prennent vite de l’avance avec un essai et plusieurs pénalités.

A la mi-temps, la Nouvelle-Zélande possède 8 points d’avance et gère tranquillement son match malgré l’essai australien juste avant le retour aux vestiaires. On ne voit pas comment ils pourraient perdre la partie.

L’ouvreur Dan Carter enchaîne les points. Le match est vraiment agréable à regarder car les deux équipes jouent très bien, il y a très peu de temps mort et je ne vois pas le temps passer.

Et c’est déjà fini : victoire néo-zélandaise 27-19, les Australiens sont un peu revenus en deuxième période mais sans jamais se montrer vraiment inquiétants. Contrairement à ce que j’attendais, l’ambiance est un peu retombée pendant le match dans le stade, et mis à part une ola qui a fait plusieurs fois le tour du stade, c’était assez calme.

J’étais venu avec toute l’équipe française du moment : Arthur, les deux Alexandre et Caroline qui fêtait ce jour-là son anniversaire. Nous lui avons offert le maillot pour l’occasion !

Et de retour à la maison, un petit gâteau d’anniversaire nous attendait pour nous remettre de la défaite !

C’était une très bonne soirée et une occasion unique de voir un match de ce niveau là, en Australie. Je me suis régalé. On pouvait lire dans Le Monde : La Nouvelle-Zélande a idéalement entamé le Four Nations de rugby en allant s’imposer en Australie (27-19) sans laisser le point de bonus défensif aux Wallabies, samedi à Sydney lors de la première journée.

J5 : Au revoir Cairns

Lundi 6 août 2012 :

Dernier jour de vacances dans le nord de l’Australie pour cet hiver, il va falloir penser à rentrer et à retourner en cours…. Aujourd’hui, nous avons un impératif plutôt embêtant : il faut rendre le van avant 14h, ce qui laisse peu de temps pour explorer une dernière fois les environs de la ville. Nous quittons le camping assez tôt et partons en direction d’un lac à une dizaine de kilomètres de la ville. Pour y accéder, le guide de poche annonce une marche d’une heure qui débute au bord d’une rivière avec de nombreuses cascades à l’eau cristalline. Parfait pour s’occuper ce matin là. Sauf que la marche débute directement sur le flanc de la montagne et le chemin est très pentu, dès le début. Pas grave, cela s’arrêtera bien vite nous disons-nous.

Mais non ! Nous grimpons toute la montagne, et le souffle manque vite ! Nous sommes au milieu de la forêt humide et finissons par déboucher sur une percée d’où nous pouvons admirer la vallée et la ville de Cairns au loin. Sauvés ? Toujours pas, le chemin monte encore et encore, c’est sans fin !

Enfin, après 1h30 d’ascension, nous arrivons au lac Morris. Il a été créé par l’homme pour alimenter Cairns en eau douce. Nous nous reposons un peu à la terrasse d’un café avant de redescendre par le même chemin. Forcément, ça va mieux dans l’autre sens !

De retour à la rivière du début, nous allons voir les cascades, on s’y baignerait si l’eau n’était pas si froide et si nous n’étions pas pressés. Nous avons le temps pour un pique-nique et il faut déjà repartir pour rendre le van.

A 14h exactement, nous rendons le véhicule, et nous partons vers l’Esplanade de la ville pour nous allonger dans l’herbe et attendre tranquillement l’avion qui nous ramène à Sydney à 19h. Cet après-midi est plus tranquille que les précédents, et je savoure ces derniers instants en vacances !

Nous arrivons à l’heure à Sydney et sans encombre, des bus nous ramènerons chez moi : les vacances sont finies ! Dès le lendemain, je retourne en cours car ceux-ci ont déjà repris depuis une semaine, même si je n’en ai pas raté que deux la semaine dernière.

Je profiterai quand même de la semaine avec ma maman en alternant les cours et les visites de la ville. Nous retournerons notamment aux Blue Mountains, puis elle rentrera vers la France le 11 août au matin. Cette fois, c’est vraiment le retour à la routine australienne pour moi.

J4 : Le retour du corail

Dimanche 5 août 2012 :

Tiens, comme on se retrouve ! Vous vous souvenez sans doute du dixième jour et de la grande barrière de corail du précédent voyage ? Et bien cette fois-ci, on change un peu les participants, et on recommence, sur le même bateau !  Vu que c’était bien, je ne vais pas prendre le risque d’aller ailleurs, surtout que les fonds sous-marins à explorer sont tellement vastes que je ne risque pas de passer deux fois au même endroit.

Alors à 7h30, je retrouve le catamaran rouge et blanc : Passions of Paradise et nous embarquons pour une journée inoubliable à la barrière de corail. L’équipage a changé par rapport à la dernière fois et je ne reconnais pas la plupart des têtes. Mais tout comme un voyage aérien, celui-ci est bien rodé et les mêmes procédures se répètent. L’avantage, c’est que je sais ce qui va arriver, et où il faut nous placer si nous voulons éviter de faire la queue ou si nous voulons une bonne place au soleil dehors !

Devant nous, il y a beaucoup de jeunes qui sont allongés sur le pont. Ils bougent dans tous les sens, et ce qui doit arriver arrive : une fille en bouscule une autre et fait tomber sa paire de lunettes de soleil à travers le cordage : oups, les Ray Ban

A part cela, le spectacle est quand même en dehors du bateau. La côte où s’étale la forêt tropicale est toujours aussi belle le matin lorsque nous quittons le port, et nous avons la chance d’être rejoins par de gros mammifères dans l’eau : il y a des baleines partout autour du bateau !

Pendant 5 minutes, elles assurent le spectacle. Le bateau s’est arrêté pour nous laisser les admirer. Elles restent assez loin et on ne les voit que lorsqu’elles sortent pour venir respirer, ou lorsqu’elles projettent de grands jets d’eau en l’air.

La route vers les coraux reprend, et cette fois, nous choisissons bien notre matériel. La dernière fois, nous avions eu froid sans combinaison de plongée et avec une eau à 22 degrés. Cette fois, nous ne nous faisons pas piéger et prenons les combinaisons (en supplément…). C’est bon, nous avons la classe !

Ah, un peu de nouveauté quand même ! L’équipage a décidé d’inverser l’ordre dans lequel nous visitons les sites sous-marins. Nous commençons donc avec le Paradise Reef, un grand mur de coraux qui s’enfonce d’un coup à plusieurs dizaines de mètres sous la surface. Bien sûr, avec seulement un masque et un tuba, je ne vais pas aussi loin !

Je n’ai pas l’impression de revoir le même lieu, même si je reconnais certains poissons. Voici une nouvelle sélection de photos de cette journée sous l’eau, qui débute vraiment aux environs de 10h. Ici, nous avons droit à un banc de poissons bleus et marron.

On trouve beaucoup de coraux magnifiques à cet endroit, j’ai souvent dû me retenir de prendre plein de photos et d’économiser un peu la batterie.

Ici, c’est probablement une gorgone rouge.

Alors ce poisson est très amusant. Contrairement à ses congénères qui s’enfuient dès que je m’approche trop pour faire une photo, il s’avance à toute vitesse vers l’objectif et me surprend même, je ne réussis pas à le cadrer correctement. Il veut se montrer et être sur ce blog, à coup sûr !

Celui-là en revanche, il fait comme les autres et s’en va. On peut quand même admirer ses couleurs et ses motifs.

Lors de cette deuxième plongée, j’aperçois également un étrange poisson avec une tête allongée qui ressemble plus à une trompe qu’à autre chose !

Les couleurs au fond changent tout le temps, et cela peut aussi arriver sur un seul et même corail. Par exemple, les teintes de ces coraux durs vont du blanc au marron, avec des pointes bleues.

Ah, le fameux corail cerveau ! C’est vrai qu’il ressemble beaucoup à un organe humain.

S’il y a bien quelque chose de frappant à la barrière de corail, et qui fait que ce lieu est encore plus exceptionnel que d’autres lieux où on peut plonger dans le monde, c’est la diversité incroyable que l’on rencontre, dans des espaces très réduits. Ci-dessous, on se rend un peu plus compte que les poissons colorés sont vraiment partout.

Après une heure et vingt minutes, je remonte sur le bateau et j’attends le service du déjeuner ! Pendant que nous mangeons, le bateau met le cap vers Michaelmas Cay. Cette petite île de sable blanc paradisiaque accueille encore plus d’oiseaux que la dernière fois, mais à nouveau, je suis bien trop occupé sous l’eau pour y accorder une grande attention ou aller sur la plage.

En effet, les poissons-perroquets sont de retour, et ils ont faim. Celui-là rode autour des coraux mous et se demande sans doute s’il est bien raisonnable d’en manger.

Je mets encore de nouvelles photos et j’espère que vous n’êtes pas lassés par toutes ces merveilles australiennes !

Promis, je ne fais que passer. Ce petit poisson jaune n’a pas l’air commode et me regarde de travers.

Nous voyons ici de petits bénitiers aux couleurs incroyables qui ressemblent beaucoup à des lèvres maquillées.

Là, c’est un autre poisson-perroquet bleu et rose qui se montre. Comment se fait-il que la plupart des animaux cherchent à se dissimuler dans leur environnement pour se protéger, et que ceux-là arborent de telles couleurs ?

Ce bénitier pousse le concept des bords colorés à un niveau jamais atteint avant : on a l’impression qu’il a accroché une guirlande clignotante sur le bord de sa coquille.

Et j’ai revu Némo ! Enfin, un poisson-clown et son anémone, dissimulés au milieu d’un corail. J’ai dû passer dix minutes à l’observer, il n’a pas cherché à s’enfuir. Dès que je m’approchais un peu trop, il rentrait se réfugier dans les tentacules de la plante, et ressortait dès qu’il pouvait.

Ce gros poisson est lui beaucoup moins mignon ! Il prend son repas lorsque je le découvre.

Avec son bec bien dur, il peut en effet arracher les coraux, les déchiquetter et les manger. C’est quand même une opération difficile.

Tiens, je me disais bien que ce nuage de sable ne s’était pas formé tout seul. Une petite raie se déplace en effet sur le fond et sa peau est tachetée de bleu.

Alors que je suis cette dernière, je croise un autre animal que je m’empresse de suivre immédiatement : une tortue verte !

Elle mesure plus d’un mètre de diamètre et nage gracieusement sous la surface, remontant par moments pour respirer. C’est vraiment la rencontre que j’attendais, car la dernière fois, j’avais été le seul à ne pas en voir ! Je la suis longtemps et cela ne la gêne pas le moins du monde !

Sur cette vidéo, on peut admirer ses mouvements, et voir qu’elle est vraiment docile : j’ai même pu la toucher.

Dans un tout autre registre, voici un concombre des mers noir !

Comme vous pouvez le voir, cette journée est une nouvelle fois une grande réussite et elle me fait très plaisir. Et au cas où vous vous demanderiez, j’enlève le masque uniquement pour les photos, mais j’en utilise bien un sous l’eau !

Ce poisson jaune est magnifique avec ses petites tâches.

Je tombe ici sur un banc de poissons-perroquets, et il est amusant de remarquer qu’une partie seulement sont colorés !

Voici l’autre poisson du groupe : ma maman !

Et enfin, voici un des poissons qui rôdent autour du bateau en permanence. En bon habitué, il sait qu’à un moment ou à un autre, l’équipage jettera de la nourriture par dessus bord, car cela fait partie du spectacle. En attendant d’être nourri, il fait le bonheur des plongeurs avec ses formes étranges et son regard patibulaire.

C’est tout pour cette fois. Peu après 14 heures, l’équipage vérifie que tous les passagers sont bien à bord et le bateau lève l’ancre : direction Cairns et le port. Nous atteindrons celui-ci deux heures et demi plus tard et nous reverrons des baleines sur le chemin. Une fois débarqués, nous profitons de la soirée à la terrasse d’un café de la ville et sirotons des smoothies avant de retourner au camping qui nous avait déjà accueilli précédemment pour une dernière nuit dans le Nord de l’Australie.