J2 : La Genèse du surf

Dimanche 23 septembre 2012 :

Premier vrai jour de ces vacances dans le sud de l’Australie. La nuit s’est bien passée au milieu de la forêt, nous avons pu récupérer de la veille et nous nous réveillons sous le soleil. Le temps a l’air changeant, mais peu importe, nous prenons le petit-déjeuner dehors.

C’est très agréable, sauf que nous avons droit à une averse avant la fin du repas ! Ce temps extrêmement variable nous suivra lors des deux prochaines journées, il faut bien s’y habituer. Le camp est vite rangé et nous partons en direction de Torquay, ville marquant le début de la Great Ocean Road et qui est aussi la capitale du surf en Australie. Par exemple, c’est ici que sont fondées les deux marques Quicksilver et Rip Curl il y a plus de 40 ans. Nous n’irons jamais à la ville même, mais nous nous arrêterons à Bells Beach, une plage légendaire pour les surfeurs de toute la planète qui accueille une des étapes du championnat du monde. La dernière scène du film Point Break est aussi censée s’y dérouler.

Aujourd’hui, il n’y a aucune vague, et encore moins de surfeur à l’horizon. Nous allons faire un tour sur cette plage, très sauvage au final malgré sa renommée.

Encore une photo ensemble, oui, nous y étions ! Même si aucun de nous n’avait entendu parler de cet endroit avant, et que nous ne comprenons pas grand-chose au surf après tout…

Un peu plus loin, nous atteignons Point Addis où nous retrouvons de nombreuses plages et aussi une marche culturelle sur la vie des Aborigènes du Victoria. Bon, en fait cette marche ne nous apprend rien d’intéressant. En revanche, d’autres touristes nous demandent si nous avons aperçu des baleines, car il y en a beaucoup au large ! Où ça ? Où ça ?

Ce n’est pas faute d’avoir scruté la mer, mais nous ne voyons rien. La marche nous emmène à un point de vue : ça va, le paysage n’est pas trop mal. En revanche, nous nous faisons complètement surprendre par une nouvelle averse passagère qui dure à peine cinq minutes avant de céder sa place au soleil.

Notre premier repas sur la Great Ocean Road a lieu à Anglesea, une petite ville côtière située sur la route touristique. Nous mangeons bien, et je vous garantis qu’il ne restera rien du gâteau en promotion acheté la veille…

La journée se poursuit à Aireys Inlet, et plus précisément autour de son phare. Les premières grosses formations rocheuses de la côte apparaissent au milieu d’une eau limpide.

Cependant, l’eau ne doit vraiment pas être chaude, car nous rencontrons un animal dont nous n’avons vraiment pas l’habitude ! Il s’agit d’une otarie qui joue dans l’eau et qui nage sur le dos comme nous le décrit si bien Caroline.

Et lorsque nous regardons vers la suite du parcours, cela donne envie de poursuivre la route. Ces plages à perte de vue sont vraiment caractéristiques de l’Australie, et elles sont encore plus sauvages dans cette partie du pays que nous visitons. C’est vraiment beau.

Derrière nous se trouve le phare, haut d’une trentaine de mètres et le petit cottage qui accueille le gardien du phare. En effet, cette partie de la côte est très dangereuse pour les bateaux et elle a vu de nombreux naufrages.

Nous atteignons une nouvelle plage où nous tombons nez-à-nez avec une autre otarie. A la différence de la première, celle-ci n’a pas l’air en forme du tout. Elle est amorphe et se laisse étrangement approcher. C’est peut-être un comportement normal, mais cet animal m’a fait pitié !

Pour terminer cette journée bien remplie, nous nous éloignons un petit peu de la côte et rentrons dans la forêt humide à 10 kilomètres de là. Une dernière balade nous emmène jusqu’aux Erskine Falls, et nous descendons toutes les marches jusqu’à la plate-forme d’observation. Tout est humide et glissant ici et le contraste est impressionnant avec la côte où nous étions un peu auparavant.

Ce soir, nous faisons escale à Lorne, une localité située au bord d’une baie naturelle où nous trouvons des douches chaudes publiques. Nous passerons la soirée en bord de mer et à l’abri dans nos véhicules.

Manger à cinq dans un van, ce n’est pas toujours évident et il ne faut pas trop bouger. Au menu ce soir, les classiques pâtes carbonara.

Enfin, le moment de se coucher arrive. Il n’est que 21h30, mais nous sommes tous ravis d’aller dormir un peu. Pour cela, nous trouvons un coin tranquille en haut du village et posons les deux vans côte à côte. Le nôtre sent encore les oignons cuits, mais il faudra faire avec !

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