J2 : A mi-chemin entre l’Australie et Irlande

Mercredi 11 avril 2012 :

La première nuit s’est bien déroulée, malgré la fraîcheur de l’air. Le matin, nous découvrons le terrain où nous avons dormi. Il n’y a presque personne autour de nous, le feu de la veille fume encore, et nous prenons le petit-déjeuner rapidement pour pouvoir profiter de la journée.

Avant de continuer, je vous présente les toilettes qu’on rencontre dans tous les parcs nationaux australiens. C’est assez simple, un trou creusé, avec des toilettes et un bâtiment en tôle posé dessus, et une cuve qui récupère l’eau de pluie. Ça fonctionne vraiment bien, il n’y a pas d’odeur, et tout reste propre. En revanche, il faut se méfier des araignées qui peuvent se cacher à l’intérieur…

C’est reparti : la tente est pliée, tout le campement est remballé, et nous faisons un kilomètre sur un chemin avant de nous arrêter au bord d’une piste de randonnée pour une marche matinale dans les forêts d’eucalyptus, de fougères et de pins. C’est très joli, mais le sentier est mal indiqué, et nous revenons rapidement sur nos pas, sans avoir aperçu de kangourous !

De retour à la voiture, nous repartons en direction du bord de mer pour retrouver des températures plus chaudes ! Voici un aperçu d’un des nombreux chemins que nous avons empruntés lors de ces vacances. Ils sont bien entretenus, assez plats, même s’ils peuvent beaucoup vibrer de temps à autre. Ça change de l’autoroute !

Et voici un des premiers panneaux qui nous préviennent de la traversée des kangourous. Évidement, nous nous arrêtons à côté, et c’est parti pour la séance photo avec un des symboles de l’Australie.

Il faut quand même se méfier lorsqu’on voit ce panneau : les kangourous sont très nombreux en Australie, et ils causent beaucoup d’accidents de voiture, surtout de nuit. Ils sont imprévisibles, traversent sans crier gare, et peuvent peser jusqu’à 50 kilos, un peu comme les sangliers chez nous.

Suite à cela, nous allons vers Norah Head, une pointe qui s’avance dans l’océan. La pluie nous accompagne, et nous avons droit à de nombreuses averses. Tout est vert autour de nous, et j’ai vraiment eu l’impression d’être en Irlande pendant cette journée. Nous nous rendons au pied d’un phare quand le temps nous le permet.

Le soleil pointe le bout de son nez, et la vue sur l’océan est une nouvelle fois magique, jugez vous-même.

Nous faisons quelques kilomètres supplémentaires, et tombons par hasard sur une compétition de body-surf : c’est comme du surf, mais avec une planche plus courte. Quand on voit la taille des vagues, on se dit qu’ils doivent se régaler, mais le vent qui souffle très fort ne donne pas du tout envie d’être dans l’eau.

Comme nous ne pouvons pas nous baigner, ni profiter de la mer, nous repartons vers le Nord, en espérant trouver une météo plus clémente. Mais rapidement, nous sommes lassés par l’autoroute, et décidons de prendre une sortie au hasard afin de faire une petite marche pour se dégourdir les jambes. Et à peine rentrés sur le chemin, voilà un kangourou qui traverse à toute allure ! Je n’en ai vu que la moitié, mais les deux autres l’ont vu en entier : la chance ! Nous nous arrêtons rapidement, et partons marcher dans cette forêt qui semble regorger de marsupiaux !

Malheureusement, c’est un échec, et on ne trouvera pas l’animal tant convoité. En revanche, nous nous familiarisons un peu plus avec la flore locale. Voici une photo d’une plante qu’on ne trouve qu’en Australie : le banxia ! La fleur ressemble beaucoup à du maïs.

Pour ne pas voir deux fois les mêmes choses, nous nous aventurons sur un autre chemin avec la voiture dans l’espoir de retrouver la route. L’état du chemin empirant rapidement, nous commençons alors une séance de 4×4 version australienne : comme il a beaucoup plu, nous avons peur de nous embourber dans les flaques. Les énormes pierres au milieu du passage nous obligent également à faire demi-tour… Mais finalement, la route apparaît : ouf ! Il ne vaut mieux pas rester coincé au milieu d’une forêt en Australie, il y a vraiment peu de passage.

Après une vingtaine de kilomètres, nous trouvons le camping où nous passerons la nuit : le Williams River Camping. Les douches chaudes sont là, et il était temps ! Nous refaisons un feu de camp, avant que la pluie ne nous fasse rentrer dans la voiture pour un petit moment. Heureusement, elle ne l’empêche pas de brûler, et puis le ciel se dégage à nouveau. C’est fou comme le temps est changeant depuis deux jours. On passe d’un ciel clair à une averse toutes les vingt minutes.

Quoi de mieux, après des pâtes au poulet et à la tomate, que de faire griller des Marshmallows dans le feu de bois ?

Dans ce camping, nous sommes vraiment loin des grandes villes, et la nuit est très noire. Je propose une nouvelle activité, le light painting, qui consiste à dessiner avec une lampe dans le vide alors que l’appareil photo prend une photo pendant un temps très long (une vingtaine de secondes). Ce n’est pas évident, et il a fallu pas mal d’essais pour arriver à cela : il ne faut pas recouvrir ce que les autres écrivent, et avoir le temps de tout écrire. En plus, il faut écrire à l’envers, ce n’est pas facile, surtout lorsqu’on s’appelle Thibaut ! Les deux autres trichent et n’écrivent pas leur nom en entier, pfff, trop facile :)

Et voilà le résultat !

Ainsi s’achève la deuxième journée de ce voyage. Je suis à peine rentré dans la tente que la pluie s’abat à nouveau sur le camping : heureusement, elle tiendra le choc, et je dormirai au sec jusqu’au lendemain.

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