J16 : Retour à la civilisation

Mercredi 25 juillet 2012 :

La veille, nous avions péniblement rejoint cette aire pour cause de manque d’essence et de stations fermées la nuit. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est plutôt basique : un parking à peu près plat, deux tables en béton et des toilettes sèches, posées au milieu. L’avantage, c’est que nous ne nous perdons pas. Nous dormons tard le matin et comme d’habitude, nous sommes les derniers à nous réveiller.

Aujourd’hui, le programme est beaucoup moins chargé que les jours précédents. Nous devons rallier Alice Springs suffisamment tôt pour acheter des souvenirs et nous n’avons pas d’autre impératif. Pour meubler un peu l’article, je vous présente un repas dans le van. Ce n’est ni spacieux ni pratique, mais c’est  convivial. Et en prime, nous avons les bonnes têtes pas tout à fait réveillées du matin sur cette photo.

Voici une autre particularité qui a rythmé notre voyage dans le centre : les panneaux routiers sont un peu déstabilisants car ils annoncent une route potentiellement inondée en moyenne tous les cinq kilomètres ! Mais nous avons beau chercher, il n’y a pas l’ombre d’un ruisseau.

Nous faisons une halte dans une station-service et sommes soulagés de ne pas être tombés en panne d’essence. Elle héberge aussi une ferme de dromadaires, il est possible de faire des balades ou encore de manger des burgers du même animal. Tout est comestible en Australie, du crocodile au kangourou. Et la viande de dromadaire, c’est plutôt bon ! C’est un peu plus fort que du bœuf, mais ce n’est pas du gibier non plus.

C’est aussi le moment d’écrire une deuxième tournée de cartes. Une fois rassasiés, nous ressortons et faisons le tour de la ferme. Ici au moins, nous pouvons approcher les animaux sans qu’ils s’enfuient en courant. Ça a une bonne tête en fait un dromadaire !

Nous dérangeons un peu les kangourous en pleine sieste. Il vaut mieux les approcher derrière un grillage qu’en voir un après une collision de nuit.

Nous regagnons Alice Springs en milieu d’après-midi. Cette ville abrite tout ce que notre civilisation connaît, des grandes surfaces aux fast-foods comme McDonald’s. C’est étrange d’être là après une semaine au milieu du désert. Nous arpentons les rues commerciales en quête de souvenirs, puis montons voir un dernier coucher de soleil sur la ville en haut d’une colline. Les gens qui habitent ici doivent bien s’ennuyer, car même si le désert est une expérience incroyable, je ne souhaite pas la vivre pendant plusieurs années d’affilée !

Nous voyons également un road train garé dans une station-service. Nous avons croisé nombre d’entre eux sur les routes du centre. Ce sont des camions aux dimensions hors-normes (jusqu’à 55 mètres de long et 100 tonnes) chargés de convoyer les marchandises dans le désert : on n’a pas trouvé mieux jusqu’à présent. Une fois lancés à 100km/h en ligne droite, ce sont de vrais monstres sur la route. Ils possèdent une telle inertie qu’ils leur faut entre 800 mètres et un kilomètre pour s’arrêter, ce qui explique la présence des pare-buffles (enfin, pare-kangourous dans ce cas). Il est recommandé de ralentir et de se pousser lorsqu’on en croise un. En effet, sur les routes du centre, même si on est autorisé à rouler à 130km/h, il n’y a pas de voie double ou de barrière entre les voies.

Nous passons la soirée dans un pub de la ville et finissons par nous faire sortir car nous jouons trop et ne consommons pas assez !

Et enfin, nous trouvons un coin tranquille dans une rue de la ville pour passer la nuit avant de rendre le véhicule le lendemain matin et de rentrer à Sydney !

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