J13 : Uluru

Dimanche 22 juillet 2012 :

Qu’est-ce qu’il fait froid à six heures du matin ! Il faut vraiment être motivé pour se lever aussi tôt ou un peu fou : nous sortons du lit, enfilons un pull, puis deux, et enfin trois pour certain(e)s. Le rangement du van est plutôt rapide et nous partons vite vers le site du lever de soleil. Tout vêtement pouvant être mis est utilisé ! Et c’est ainsi qu’on obtient de si belles photos.

Arrivée sur le site : nous ne sommes pas seuls ! Les gens rejoignent les uns après les autres cet emplacement recommandé et se pressent sur les plates-formes aménagées. Si le soleil n’est pas encore sorti, le ciel prend déjà de belles teintes et on y voit comme en plein jour.

Doucement, l’astre se lève derrière l’horizon et nous offre des couleurs rouges superbes. Ce qui est bien dans le désert, c’est que c’est assez plat et il n’y a pas d’obstacle pour cacher les teintes du ciel. De plus, les nuages se font assez rares et ne gâchent rien ! Ici, c’est un chêne du désert qui se découpe sur le fond rouge.

De nombreuses photos plus tard, le soleil est là et éclaire toute la plaine australienne. La lumière du matin est douce et nous réchauffe doucement : j’enlève un pull ! En arrière-plan, en plus d’Uluru, on devine aussi les dômes de Kata Tjuta, l’autre attraction du parc naturel. Nous nous y rendrons le lendemain.

Après toutes ces émotions matinales, nous déjeunons dans le van, puis allons au pied du rocher pour suivre une marche guidée avec un ranger du parc. Ce garde nous apprend l’histoire d’Uluru, devenu Ayers Rock après sa découverte par les explorateurs britanniques 150 ans plus tôt, et la place centrale qu’il occupe dans la vie des aborigènes du centre du pays. La marche est assez courte, et nous nous arrêtons souvent pour écouter ses explications. C’est intéressant, mais je suis surtout impressionné par les couleurs qui s’offrent à nous, le contraste jaune/rouge/bleu et les textures des roches.

Notre guide nous emmène sur des sites d’initiations aborigènes où nous pouvons voir plusieurs peintures qui servent entre autres pour l’éducation des plus jeunes. C’est joli mais ça ne vaut pas les grottes de Lascaux ! Il est notamment difficile pour nous de reconnaître les peintures.

Allez, une petite photo qui ne sert à rien : voici le nouvel Atlas, qui porte seulement Uluru sur son épaule, et sans difficulté !

Tiens, voilà un autre exemple de contraste visible sur ce site ! J’aime beaucoup cette photo prise dans une partie à l’ombre, près d’une source d’eau au pied du rocher.

Parlons maintenant de l’ascension ! Elle est difficile car très escarpée, et de nombreuses personnes sont mortes en la tentant. Il y a un seul chemin où il est autorisé de monter, car les autres pentes sont beaucoup trop escarpées. De plus, les aborigènes ne souhaitent pas que les gens grimpent sur ce site sacré et ne le font pas eux-mêmes. Si elle est quand même possible, c’est uniquement pour des raisons touristiques, car l’ascension reste l’activité de prédilection des visiteurs. Pour nous, la question ne s’est pas posée, car les vents au sommet étaient trop forts et l’escalade fermée au public. Dommage, car cela devait être impressionnant et la vue à 348 mètres au-dessus du sol imprenable.

Nous mangeons, puis entamons la marche qui fait le tour du rocher : plus de 10 kilomètres que nous rallongeons pour plus de plaisir en partant de l’office de tourisme. Il fait maintenant plus chaud, environ 20 degrés et le soleil tape fort.

La marche nous occupera tout l’après-midi, et elle est assez monotone même si le cadre est exceptionnel.

Nous aurons l’occasion de voir toutes les curiosités d’Uluru, comme son sourire ci-dessous. Il y a beaucoup de trous et des formations dans la roche. Certaines pentes sont noircies à cause des algues qui y poussent lors des pluies. De plus, il est complétement interdit de prendre des photos à certains endroits qui correspondent à des lieux de haute importance religieuse. Les histoires qui peuvent être lues sur la roche ne peuvent être enseignées dans un autre lieu, aussi est-il interdit de les montrer ailleurs, même en photo.

La fin de la marche est bien mieux que le début, notamment car elle s’effectue au soleil et que les couleurs sont bien plus éclatantes. Nous parcourons en tout plus de 14 kilomètres.

Et juste avant de finir la randonnée, je me fais immortaliser devant le monument naturel. Nous sommes bien petits devant la nature.


Il est désormais l’heure d’aller voir un nouveau coucher de soleil, le deuxième de la série ! Cette fois-ci, nous changeons d’emplacement et tentons le coucher de soleil sur l’emplacement du lever de soleil ! Quelle audace ! Du coup, nous ne voyons pas les belles couleurs d’Uluru qui est tout sombre, mais nous avons le ciel en arrière-plan.

Et puis, nous sommes absolument seuls ce soir, contrairement à la veille et au matin. Nous restons plus d’une heure sur place à prendre beaucoup de clichés, et le spectacle commence véritablement une fois le soleil couché : le ciel prend des couleurs incroyables. En plus d’Uluru, on distingue très bien Kata Tjuta au fond. Voici en trois étapes un résumé de ce que nous avons pu voir. La première version est orange.

S’en suit la version jaune.

Et pour finir en beauté, le rouge vient compléter le tableau.

Il fait bien nuit maintenant, les étoiles sont déjà là et il faut sortir du parc qui va fermer. Et même de nuit, avec peu de lumière, c’est magnifique.

J’ai préféré ce coucher de soleil à celui de la veille même s’il était aussi exceptionnel. Comme la veille, nous rejoignons notre parking pour une nouvelle soirée où nous ne faisons pas de folies ! Des pâtes carbonara, et au lit !

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