J1 : Brisbane et les Glass House Mountains

 Mardi 10 juillet 2012 :

Ça y est, c’est le début de l’aventure ! Avec Margot, nous partons de bon matin à l’aéroport de Sydney où nous rejoignons Alexandre pour prendre un vol en direction de notre première étape : Brisbane, 1000 kilomètres au nord. L’avion doit normalement décoller à 9h, mais le brouillard épais qui s’est abattu ce jour-là sur la ville en a décidé autrement. Rien de trop grave, nous avons quitté le sol de Sydney vers 10 heures pour atterrir une heure et demi plus tard à Brisbane, où nous avons directement récupéré notre véhicule, fidèle compagnon des dix jours à venir. C’est le même que la dernière fois, aussi retrouvons-nous vite nos habitudes des vacances d’avril.

Comme le temps est compté, et que nous n’avons que dix jours à consacrer à la côte Est de l’Australie, nous faisons rapidement des courses à Brisbane, puis nous partons vers le Nord, en espérant échapper au mauvais temps. Les Glass House Mountains sont notre première étape : il s’agit d’une plaine où s’élèvent des cheminées d’anciens volcans aux formes originales. Nous entreprenons une marche pour monter au sommet d’une colline. Et que c’est raide ! Mais ça en vaut la peine car le panorama est beau.

En revanche, quand on tourne la tête de l’autre côté, on voit arriver un front d’eau. Cette pluie a l’air bien décidé à nous suivre, il faudra faire avec. Nous profitons une dernière fois du paysage avant de redescendre à la voiture et d’échapper à la douche !

Il est déjà 17h, et comme il fait nuit avant 18h, nous n’avons pas le temps de trouver une autre activité. Nous poursuivons un peu notre route vers le Nord, à la recherche d’un lieu pour dormir. Un camping est indiqué par un panneau, mais la route pour s’y rendre est fermée par une barrière. Qu’importe, je me dis que la voiture passera bien dans l’herbe à côté et que nous pourrons tenter de le rejoindre. Quelle bonne idée… Le terrain est détrempé, et nous voilà embourbé… Le différentiel sur la voiture n’arrange rien car seule la roue embourbée tourne dans la mélasse alors que celle qui a une prise au sol ne bouge pas.

Après plusieurs essais infructueux du genre mettre des planches sous les roues ou pousser la voiture, nous arrêtons un habitant du coin qui passe par là avec son 4×4. Très gentiment, il vient nous aider, relie sa voiture à la notre avec un câble en fer, et la sort facilement du bourbier. Easy mate, easy répète-t-il sans arrêt avec un accent australien du fin fond de la campagne. Nous discutons un peu avec lui avant qu’il ne reparte. Nous voilà de retour sur la route, nous laissons tomber ce camping et trouvons finalement notre bonheur sur une aire de repos où le camping est autorisé. Il pleut maintenant bien fort, mais nous nous sommes réfugiés à l’abri. On peut dire que ce voyage commence fort.

  1. Paris Dakar en Australie !

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