Monthly Archives: juin 2012

Jervis Bay

Ce weekend, nous nous évadons du quotidien avant d’attaquer les révisions pour les examens du dernier semestre. Direction Jervis Bay, 150 kilomètres au sud de Sydney, une baie aux eaux bleues scintillantes longée d’une série de plages au sable blanc (le plus blanc au monde, d’après le Guinness des records). Nous partons vendredi soir après une dure journée à laver des véhicules… Pour l’occasion, nous louons une voiture et roulons pendant plus de deux heures pour rejoindre notre logement, une maison trouvée sur internet qui peut accueillir jusqu’à 8 personnes, complétement équipée, la totale ! Et tout ça coûte aussi cher qu’une nuit en auberge de jeunesse car nous sommes en pleine saison creuse. C’est parfait !

Je fais un très rapide tour du propriétaire : on commence par le salon avec quatre jeunes hommes en forme en ce début de weekend.

La visite continue avec la cuisine. On y trouve tout ce dont on peut avoir besoin, des ustensiles aux appareils, c’est très bien, très propre et on a même la vue sur l’océan. C’est le genre de détail qui fait plaisir le matin pendant le petit-déjeuner.

Nous mettons l’Australie à l’honneur ce soir-là, avec un énorme barbecue : de la viande pour quinze personnes, des légumes et des pommes de terre. Nous n’avons pas fait les choses à moitié…

Samedi 16 juin :

Dès le réveil, la mauvaise nouvelle tombe : il fait moche ! On ne se laisse pas abattre pour autant, direction la Jervis Bay Nature Reserve, un parc naturel comme on les aime, le soleil en moins. Nous commençons avec Cave Beach, une plage où on peut également voir plusieurs grottes. C’est très sauvage comme endroit.

Nous reprenons un peu la voiture pour aller admirer la vue depuis les hauteurs des falaises. Même s’il pleut légèrement, on observe un endroit majestueux et impressionnant, et on se sent tout petit !

Oh, une photo de moi s’est glissée parmi les paysages australiens !

Un peu plus loin, nous voici arrivés à « l’embouchure » d’un ruisseau. Cela fait maintenant deux heures que nous sommes dans le parc, et nous n’avons toujours croisé personne. L’endroit est assez beau, mais on se doute que ça pourrait être bien mieux avec du soleil.

Et si on regarde bien les rouleaux qui s’écrasent contre les rochers, on devine que le bleu turquoise de l’eau est juste là, sous la surface.

Enfin, nous voici arrivés sur la première des plages de rêve visitées pendant ce weekend. D’accord, le ciel n’est pas parfait, mais on se sent très bien ici, l’eau est magnifique et nous avons la plage pour nous tous seuls lors du pique-nique !

Allez, une photo de groupe à Murrays Beach, ça faisait longtemps. Si vous êtes un lecteur assidu, vous aurez remarqué la présence d’un nouveau membre sur la gauche de la photo, c’est Alexandre (encore un !). C’est le copain de Caroline, fraîchement débarqué à Sydney pour trois mois. Ne vous fiez pas aux vêtements, nous sommes bien en Australie !

La preuve, regardez qui voilà dans l’eau ! Plusieurs dauphins se montrent, sautent et nagent autour de nous. Ils sont très joueurs et curieux pour notre plus grand bonheur ! D’après l’office de tourisme, une soixantaine de dauphins habitent de façon permanente dans la baie, et certains sont aussi là de passage. Il paraît que c’est aussi la bonne saison pour voir des baleines et des cachalots qui font escale ici lors des migrations. On ne demande que ça !

A un moment, les garçons n’hésitent pas et foncent dans l’eau pour réaliser le rêve de tout enfant : nager avec des dauphins ! Je suis le seul à ne pas y aller car je ne veux pas être malade le lendemain (et il fallait bien que quelqu’un reste prendre les photos !). Résultats des courses, qui a un bon rhume le dimanche matin ? C’est moi, et c’était à prévoir… Ils ont vraiment pu s’approcher très près, les dauphins venaient voir ce que ces drôles de gens faisaient dans l’eau.

En revenant à la voiture, nous voyons encore un kangourou ! Nous allons finir par nous lasser, ce n’est plus assez exotique pour nous cet animal !

Et pour finir cette bonne journée, quoi de mieux qu’un peu de pêche dans le port de Huskisson ? Avec Alexandre, je vais tenter ma chance en faisant confiance au hasard. Et encore une fois, ça marche ! Je vais finir par croire que nous sommes très bons. Malheureusement, lorsque nous repartons vers la maison, un panneau vient faire voler cette hypothèse en éclats : nous péchions en fait dans une réserve…

Ce qui ne nous a pas empêchés de garder ce flathead, ainsi qu’un autre poisson, et de les manger le soir même. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient pas très beaux. En revanche, ils étaient délicieux !

Dimanche 17 juin :

Ah, je préfère me réveiller avec les rayons du soleil, c’est beaucoup plus agréable ! On n’a pas l’impression d’être au même endroit que la veille. La journée débute avec une marche qui part du village où nous avons dormi, Vicentia, et qui longe plusieurs plages, toutes plus belles les unes que les autres.

C’est vrai que le sable est ultra blanc ici, on est ébloui. J’ai donc recours à l’accessoire indispensable du touriste : les lunettes de soleil. Oh yeah !

Les plages s’enchaînent jusqu’à Hyamms Beach, la plus célèbre de toutes. On y trouve de nouvelles fleurs exotiques avec un cadre incroyable. Tout cela sent très bon les vacances ! Et on a qu’une envie : se jeter à l’eau. D’ailleurs, on a à nouveau aperçu des dauphins depuis le bord. Ils aiment vraiment se montrer et viennent compléter un tableau déjà magnifique.

Nous retentons une photo de groupe, et pour innover, nous nous disons que ça peut-être sympa de sauter tous ensemble sur la photo. D’accord, ce n’est pas très original, mais tant pis. Alors, nous demandons à une femme qui passait par là de nous prendre en photo, ce qu’elle accepte avec plaisir. Malheureusement, elle ne semble pas avoir très bien compris quand appuyer sur le déclencheur de l’appareil et prend la photo toujours trop tôt. Malgré six tentatives, voici le meilleur cliché… Ça fait un style…

Hop, une dernière photo de plage pour la route.

Ah, le fameux panneau avec toutes les espèces de poissons recensées dans la baie. Nous cherchons en vain le nom du deuxième poisson attrapé hier soir. Une chose est sûre, ça c’était pas un requin !

Après avoir mangé, nous repartons en voiture de l’autre côté de la baie, sur la pointe qui donne sur l’océan. Pour accéder à cette partie, nous devons montrer patte blanche à l’entrée d’une zone militaire. D’ici, nous espérons admirer le coucher du soleil sur la mer, ainsi qu’apercevoir des baleines. Nous avons bien de nouvelles falaises pour commencer, même si celles-ci ne sont pas très hautes.

Un peu plus loin, nous sommes déjà à soixante mètres de haut. Ça commence à faire !

Les spécialistes de la recherche d’animaux sauvages sont à l’affût, mais la baleine restera bien cachée sous la surface. Nous verrons seulement un énorme nuage d’eau au large, certainement provoqué par un saut de baleine. Ça sera pour une prochaine fois !

Pour finir ce weekend en beauté, nous allons dans une petite crique magnifique pour voir le soleil disparaître. Nous savons qu’il se couche vite, alors nous nous dépêchons pour être à l’heure et ne pas manquer le spectacle.

Et ça commence très bien.

Mais c’était sans compter sur une fine bande de nuages, bien décidée à jouer les trouble-fêtes. Elle éclipsera rapidement le soleil, dommage.

Une fois la nuit tombée, nous rejoignons la voiture et rentrons vers Sydney la tête pleine d’images magnifiques pour attaquer une semaine de révisions. Les examens sont programmés du 25 au 28 juin, et il faut bien commencer à un moment. Ensuite, nous aurons droit à un mois de vacances pendant le mois de juillet pour partir à l’aventure. Ça s’annonce très bien !

Royal National Park

Aujourd’hui, je profite d’un rayon de soleil pour pouvoir enfin sortir de Sydney et profiter d’un parc situé à 25 kilomètres au sud du centre-ville : le Royal National Park. C’est le deuxième plus vieux parc naturel au monde après celui de Yellowstone aux États-Unis et il est très simple d’accès : il suffit de rentrer dans la gare la plus proche de la maison (300 mètres), de continuer en train pendant 50 minutes jusqu’à Cronulla, puis de prendre un ferry afin de traverser une petite baie et d’arriver au village de Bundeena. C’est l’avantage des parcs à côté des villes, on y accède facilement.

Il est dix heures, et me voici embarqué sur un ferry (c’est quand même plus sympa que le RER à Paris !) pour une balade d’une journée qui s’annonce particulièrement bien.

Et je ne suis pas seul aujourd’hui, Alexandre m’accompagne. Pendant ce temps-là, nos amis de l’université révisent assidûment leurs cours pour les examens de la fin du premier semestre…

Après vingt minutes de bateau, nous débarquons, et commençons la balade indiquée sur un plan vu la veille sur internet. Enfin, ça, c’est ce que nous croyons, car en réalité, nous ne prenons pas du tout le bon chemin… Ce n’est pas grave, on voit quand même des plages magnifiques, avec les grands immeubles du centre-ville qui découpent l’horizon.

Ne me demandez pas le nom de cette fleur, je ne l’ai pas retenu. En revanche, je sais qu’elle est protégée dans le parc, et surtout qu’elle a une forme de cloche. C’est déjà bien suffisant !

Allez, encore une petite plage tranquille qui attend des baigneurs. Je ne les mets pas toutes, vous allez m’en vouloir à force…

Bon, d’accord, il n’y a personne sur la plage parce que c’est l’hiver à Sydney (nous sommes au cœur de l’hiver, vous ne rêvez pas…) et donc parce que les températures sont glaciales (15-20 degrés).

Nous arrivons maintenant sur les premières falaises du parc, au bord du Pacifique.

C’est tellement bien de pouvoir marcher ici, c’est dépaysant au possible. Nous ne croisons personne, c’est très calme et il y a juste la nature autour de nous. En revanche, nous avons du mal à suivre le chemin car ça n’en est pas vraiment un, nous sommes dans une partie du parc où les gens ne passent pas d’habitude.

Il est maintenant temps de reprendre des forces et de profiter d’un pique-nique avec  une vue sur les falaises très agréable.

Oh, regardez qui pointe le bout de son nez ! Un kangourou ! Ça faisait bien deux mois que nous n’en avions pas vu, depuis le road-trip du mois d’avril. Celui-là est un peu différent du précédent, et nous pensons que c’est un kangourou brun (contrairement aux kangourous gris de la dernière fois, qui étaient plus grands).

On en recroise d’autres un peu plus loin. Celui-ci est mignon et a une bonne tête même s’il faut avouer qu’il ressemble un peu à Van Gogh avec son oreille à moitié déchiquetée.

Encore une photo devant la mer et une crique. Cette dernière nous a posé des problèmes car le chemin que nous suivions tant bien que mal depuis ce matin s’arrêtait au milieu des rochers. Aussi, nous avons dû en trouver un autre, passer au travers de buissons (qui piquent !) et remonter un ruisseau pour retomber sur quelque chose qui nous convenait plus.

En voyant les photos, on pourrait croire que tout est parfait, mais non ! Les sentiers détrempés avaient décidé de nous contrarier tout au long de la journée. Par endroits, les flaques pouvaient atteindre 50 mètres de long, et nous avons dû passer dedans avec les chaussures aux pieds. Ici, Alexandre est passé près de la baignade en essayant de ne pas se mouiller… Il a quand même réussi à en boire un peu, involontairement paraît-il.

Après cinq heures de marche, le soleil décline rapidement, et nous rentrons vers la civilisation, bien contents de la sortie. En prime, nous avons droit à une très jolie lumière avant d’embarquer sur le ferry.

Une chose est sûre, j’y retournerai ! Il reste encore beaucoup d’endroits à explorer, et de petites plages n’attendent que moi ! Encore faudrait-il que les températures me permettent de me baigner !

Feu d’artifice

Tous les samedis soirs depuis trois mois au Darling Harbour, c’est la fête ! En plus des bars, boîtes, restaurants et clubs branchés, la ville offre un feu d’artifice pendant dix minutes. Plutôt sympa ! J’y suis allé trois fois, dont deux pour faire des photos, mais ce n’est vraiment pas simple car le feu est assez court, et quand il n’y a pas de vent, la fumée stagne et gâche toutes les photos !

Ce n’est pas le plus grand ni le plus beau que j’ai vu, mais ce feu d’artifice a quand même lieu toutes les semaines ! On peut dire que Sydney ne connaît pas la crise… Et tout ça donne vraiment envie de voir le vrai, celui du passage à la nouvelle année ! Mais ça sera pour une prochaine fois, cette année, j’arrive le 20 décembre en France ! Manqué, et de peu…