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Manly

Petit retour dans le passé pour vous faire découvrir Manly, un quartier célèbre à Sydney qui abrite une des plus belles plages  de la ville. Cet article est divisé en deux parties car j’ai eu la chance de m’y rendre à deux reprises, avec une partie de ma famille à chaque fois.

Mercredi 4 juillet 2012 :

Tout commence début juillet, mon papa est de passage à Sydney pour une semaine, et c’est l’occasion de me rendre à Manly avec lui. Pour cela, il faut prendre un ferry depuis un quai du centre-ville, juste à côté de l’opéra. On pourrait aussi s’y rendre en bus, mais le voyage serait alors beaucoup moins intéressant, car depuis le bateau, on a une vue magnifique sur la baie de la ville et on peut voir tous les bâtiments sous des angles différents.

Après vingt minutes de navigation, nous arrivons à Manly et poursuivons la balade du jour jusqu’à la plage qui porte le même nom.

Pas de doute, l’endroit est très agréable et les surfeurs sont présents malgré le froid de l’hiver australien.

Mais ce ne sont pas les seules stars, les mouettes aussi aiment se faire prendre en photo.

Voici la vue sur la plage qui s’étire tout le long de la baie. Les nuages se dégagent, mais c’est encore un peu juste pour aller se baigner !

Et soudain, qui voilà ? Les dauphins ! Encore eux ai-je envie de dire ! En effet, après les dauphins des vacances de Pâques, les dauphins de Jervis Bay, j’ai droit aux dauphins de Sydney. C’est assez fou qu’ils s’approchent aussi près des grandes villes et de l’activité générée par tous les bateaux. Mais on ne se plaint pas et on profite bien du spectacle, c’est toujours aussi bien.

Un peu plus loin, c’est un autre animal qui pose et qui assure le spectacle, un cormoran sans doute ?

Nous poursuivons la marche qui nous emmène à l’entrée de la baie de la ville. Nous longeons maintenant des falaises et montons sur un petit plateau d’où nous avons une vue panoramique sur Sydney.

J’ai beaucoup apprécié le fait que l’on se sente en pleine nature tout d’un coup. Nous sommes si près de la ville, et pourtant, on ne voit plus un bâtiment, on n’entend rien d’autre que le vent et la mer et c’est très reposant. La végétation ressemble à du maquis corse, c’est dense et on ne risque pas de sortir du sentier.

La balade est sympathique, mais un peu longue sur la deuxième partie car nous sommes maintenant au milieu de la végétation et cela n’a plus beaucoup d’intérêt. Enfin, nous arrivons sur une plage qui s’avère être une réserve naturelle où vivent des pingouins. Mais pas de chance, ils ne sont pas là ! L’endroit n’en reste pas moins superbe, ils ne s’embêtent pas pour choisir leur plage ces animaux !

Toujours la même plage, mais avec la vue de l’autre côté. Un « fleuve » a choisi cet endroit pour se jeter dans la mer.

La journée s’achève par un retour en ferry, dans l’autre sens. C’était très bien, mais nous n’avons pas eu le temps d’aller à la pointe car la nuit arrive toujours aussi vite !

Samedi 28 juillet 2012 :

Petit saut dans le temps : nous sommes maintenant fin juillet,  le road trip s’est achevé il y a peu de temps, Margot est encore là et ma maman est arrivée deux jours avant. Le beau temps est aussi de la partie, et nous sautons sur l’occasion pour rejoindre Manly en compagnie d’Alexandre, de Caroline et de toute sa famille aussi de passage de l’autre côté du monde. Et voici une nouvelle vue sur la baie de Sydney, certainement une des plus belles au monde.

Le parcours du jour est à peu près similaire. Nous débutons par la même balade le long de la côte et des eaux claires de l’océan Pacifique.

Nous poursuivons jusqu’à une petite plage, Shelly Beach, où nous déjeunerons tous ensemble. Elle est aussi le point de départ de nombreux plongeurs qui profitent du parc sous-marin et des eaux cristallines pour en prendre plein les yeux. J’espère y retourner quand les températures m’autoriseront à aller sous l’eau sans combinaison !

Et voilà une photo de famille !

Nous voilà maintenant sur le plateau en direction de la pointe, bien décidés à l’atteindre cette fois.

Et après deux heures d’efforts, voici la vue sur l’entrée de la baie. L’office de tourisme nous a même promis des baleines en cette période de migration. Mais rien à l’horizon, c’est un petit échec aujourd’hui !

De retour en ville, nous cherchons un lieu où manger tous ensemble en cette période de Jeux Olympiques.

Finalement, un pub irlandais nous ouvrira ses portes et nous finirons la journée avec des assiettes de steak frites !

Manly, c’est une plage de ville, et ça n’a rien à voir avec la Grande-Motte… C’est sûr que par rapport à d’autres lieux vus pendant mes voyages en Australie, c’est moins impressionnant, mais ça reste exceptionnel de par sa proximité avec la ville.

J17 : Happy ending

Jeudi 26 juillet 2012 :

Ce matin, il n’y a pas de lever de soleil au programme. Cependant, nous sommes debout à 6 heures du matin. Pourquoi donc ? Replaçons-nous dans le contexte : nous sommes garés dans une rue de la ville, rideaux tirés et en train de dormir quand nous sommes réveillés par un bruit contre la vitre. Toc toc toc.

Je m’extirpe de mon duvet et vais ouvrir à deux policiers, dont un relève déjà la plaque. Hum, la journée commence bien. Il me dit :

« Good morning. You are at the wrong place at the wrong time. »

Comment ça nous sommes au mauvais endroit au mauvais moment ? Il s’avère qu’il est interdit de camper dans la ville, ce dont nous nous doutions un peu, mais comme nous n’avions pas vu de panneaux interdisant cette pratique, nous avions décidé de tenter le coup. Perdu ! Néanmoins, ces deux policiers nous feront une faveur et nous n’aurons pas d’amende. Nous rejoignons le McDonald’s de la ville pour un petit-déjeuner tranquille. Nous rangeons ensuite les affaires et retournons acheter les souvenirs repérés la veille.

Il est maintenant temps de rendre le véhicule. Tout se passe bien et nous rejoignons l’aéroport en taxi. Ce chauffeur nous racontera l’histoire de sa ville ainsi que la sienne. En prime, nous avons droit à des conseils sur la façon de mener notre vie. Rien que ça ! Nous posons ensemble à l’aéroport avec notre psychologue du jour qui est aussi écrivain à ses heures perdues.

L’avion part à temps d’Alice Springs et nous rejoignons Sydney en trois heures. Des perturbations sont à signaler à l’arrivé : pendant une dizaine de secondes, nous sommes secoués comme dans un grand huit. Ce n’est pas très rassurant ! Mais une fois sortis du nuage, tout va mieux et nous atterrissons sans problème. La dernière photo de ces deux grosses semaines est prise en attendant le bus qui nous ramènera chacun chez nous.

Pour finir ce récit en beauté, voici les principaux chiffres du voyage : 17 jours de vadrouille, 4 100 kilomètres parcourus sur la route, plus de 5 000 kilomètres dans les airs, 10 pots de crème fraîche, et tout ça dans un seul pays !

J16 : Retour à la civilisation

Mercredi 25 juillet 2012 :

La veille, nous avions péniblement rejoint cette aire pour cause de manque d’essence et de stations fermées la nuit. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est plutôt basique : un parking à peu près plat, deux tables en béton et des toilettes sèches, posées au milieu. L’avantage, c’est que nous ne nous perdons pas. Nous dormons tard le matin et comme d’habitude, nous sommes les derniers à nous réveiller.

Aujourd’hui, le programme est beaucoup moins chargé que les jours précédents. Nous devons rallier Alice Springs suffisamment tôt pour acheter des souvenirs et nous n’avons pas d’autre impératif. Pour meubler un peu l’article, je vous présente un repas dans le van. Ce n’est ni spacieux ni pratique, mais c’est  convivial. Et en prime, nous avons les bonnes têtes pas tout à fait réveillées du matin sur cette photo.

Voici une autre particularité qui a rythmé notre voyage dans le centre : les panneaux routiers sont un peu déstabilisants car ils annoncent une route potentiellement inondée en moyenne tous les cinq kilomètres ! Mais nous avons beau chercher, il n’y a pas l’ombre d’un ruisseau.

Nous faisons une halte dans une station-service et sommes soulagés de ne pas être tombés en panne d’essence. Elle héberge aussi une ferme de dromadaires, il est possible de faire des balades ou encore de manger des burgers du même animal. Tout est comestible en Australie, du crocodile au kangourou. Et la viande de dromadaire, c’est plutôt bon ! C’est un peu plus fort que du bœuf, mais ce n’est pas du gibier non plus.

C’est aussi le moment d’écrire une deuxième tournée de cartes. Une fois rassasiés, nous ressortons et faisons le tour de la ferme. Ici au moins, nous pouvons approcher les animaux sans qu’ils s’enfuient en courant. Ça a une bonne tête en fait un dromadaire !

Nous dérangeons un peu les kangourous en pleine sieste. Il vaut mieux les approcher derrière un grillage qu’en voir un après une collision de nuit.

Nous regagnons Alice Springs en milieu d’après-midi. Cette ville abrite tout ce que notre civilisation connaît, des grandes surfaces aux fast-foods comme McDonald’s. C’est étrange d’être là après une semaine au milieu du désert. Nous arpentons les rues commerciales en quête de souvenirs, puis montons voir un dernier coucher de soleil sur la ville en haut d’une colline. Les gens qui habitent ici doivent bien s’ennuyer, car même si le désert est une expérience incroyable, je ne souhaite pas la vivre pendant plusieurs années d’affilée !

Nous voyons également un road train garé dans une station-service. Nous avons croisé nombre d’entre eux sur les routes du centre. Ce sont des camions aux dimensions hors-normes (jusqu’à 55 mètres de long et 100 tonnes) chargés de convoyer les marchandises dans le désert : on n’a pas trouvé mieux jusqu’à présent. Une fois lancés à 100km/h en ligne droite, ce sont de vrais monstres sur la route. Ils possèdent une telle inertie qu’ils leur faut entre 800 mètres et un kilomètre pour s’arrêter, ce qui explique la présence des pare-buffles (enfin, pare-kangourous dans ce cas). Il est recommandé de ralentir et de se pousser lorsqu’on en croise un. En effet, sur les routes du centre, même si on est autorisé à rouler à 130km/h, il n’y a pas de voie double ou de barrière entre les voies.

Nous passons la soirée dans un pub de la ville et finissons par nous faire sortir car nous jouons trop et ne consommons pas assez !

Et enfin, nous trouvons un coin tranquille dans une rue de la ville pour passer la nuit avant de rendre le véhicule le lendemain matin et de rentrer à Sydney !