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J5 : The Grampians

Mercredi 26 septembre 2012 :

Aujourd’hui, c’est randonnée en montagne ! Je ne suis plus qu’avec Agnès et Alexandre, et les deux autres sont désormais sur le chemin du retour, en direction de Sydney. Nous rejoignons les Grampians, un parc national qui nous change un peu des paysages côtiers. Cette chaîne de montagnes partage son nom avec les plus hautes montagnes du Royaume-Uni. Elle s’élève au milieu des plaines agricoles du Victoria et semble un peu sortie de nul part. Après un arrêt à l’office de tourisme, nous partons vers la première ascension du jour : le Mount Abrupt.

Malgré ce nom décourageant, il ne s’élève qu’à 815 mètres au-dessus du niveau de la mer, alors que la plaine est à 200 mètres d’altitude. Cela fait toujours un dénivelé intéressant. Nous attaquons l’ascension de bon matin et nous sommes les premiers sur le sentier. La marche débute au milieu d’une forêt d’eucalyptus et plantes typiques d’Australie comme les banksias. Puis rapidement, la pente devient plus raide.

De nombreuses tâches oranges, semblables à des lichens, attirent notre attention pendant  la montée mais nous n’y prêtons pas trop attention. Après 40 minutes de montée, le chemin se rétrécit et semble disparaître au milieu de la forêt. Comme nous ne voulons pas faire demi-tour sans avoir atteint le sommet, nous essayons de retrouver une piste et nous nous frayons un chemin au milieu de la végétation.

Après une demi-heure d’errements et d’égratignures, nous voici arrivés au sommet. Mais nous ne devons pas être au bon endroit : tous les monts environnants sont plus hauts que le nôtre ! Sans carte, et avec des indications inexistantes sur les chemins de randonnées australiens, il est bien difficile de savoir où nous sommes.

Nous rebroussons alors chemin, et finissons par comprendre que ces tâches oranges que nous trouvons un peu partout sont en fait des balises censées guider les randonneurs ! C’est rassurant, mais ils auraient pu trouver des indicateurs plus explicites. En revenant sur nos pas pour rentrer à la voiture, nous découvrons l’intersection que nous avons manquée un peu plus tôt et qui se dirige vers le véritable Mount Abrupt. Nous ne l’avions pas vue et avions à la place continué sur un chemin barré par une petite branche d’arbre. Nous reprenons alors l’ascension là où nous l’avions laissée. Le chemin longe une falaise abrupte qui donne sur une plaine verdoyante. De l’autre côté, la chaîne de montages s’étend à perte de vue.

Ça grimpe de plus en plus et nous dépassons rapidement le sommet atteint un peu plus tôt. Ces montagnes sont très sauvages, et qu’est-ce qu’il y a comme vent.

Plus de deux heures et demi après notre départ, nous atteignons notre objectif et pouvons contempler la vue en haut du Mount Abrupt qui n’a pas volé son nom ! Nous devons trouver un abri pour pouvoir nous reposer quelques instants car le vent souffle vraiment fort, au point que nous avons du mal à nous entendre.

Nous ne nous éternisons pas ici et redescendons vers le van plus rapidement que nous sommes montés. Sur le chemin, nous croisons un nouvel insecte, le seul animal de la journée pour le moment, alors que le parc est censé regorger de bêtes locales.

Arrivés en bas, nous reprenons des forces sur le parking et déjeunons en vue de l’après-midi qui s’annonce. En effet, nous voulons faire une autre promenade pour découvrir un peu mieux ce massif montagneux. Nous continuons la route vers le Nord en direction du plus haut sommet : le Mount Williams, à 1167 mètres. Mais ici, l’ascension est simplifiée car nous pouvons grimper en voiture jusqu’à deux kilomètres du sommet. Sur la route, nous voyons deux émeus traverser à toute vitesse et s’enfuir sans que nous puissions les approcher. Après une dizaine de kilomètres de montée, nous arrivons au parking où nous devons laisser le véhicule. A cause d’un feu de forêt, le chemin de randonnée classique est fermé et nous devons suivre la route fermée aux voitures pour atteindre le sommet.

Arrivés en haut, nous découvrons de grosses antennes utiles au trafic aérien, et un panorama à 360 degrés, semblable à ce que nous avons vu dans la matinée : à l’Est, une vaste plaine s’étend juste après des falaises vertigineuses, et à l’Ouest, les montagnes s’élèvent un peu partout.

Nous avons beau être jeunes et en pleine forme, il arrive un moment où nous sommes fatigués ! Nous retournons à la voiture et partons en direction de Halls Gap, la capitale des Grampians. Cette ville tranquille s’étale sur plusieurs kilomètres et permet à de nombreux Australiens de venir passer un weekend en famille dans la nature. Il y a beaucoup de résidences au milieu des bois, dans le creux d’une vallée entourée par de nombreux sommets. Et les hommes ne sont pas les seuls à peupler les lieux : les kangourous sont bien habitués à cette présence et nous en voyons beaucoup rôder autour des habitations, ou même dans les jardins ! Au détour d’un sentier, nous croisons cette mère et son petit dans la poche : c’est mignon !

Pour achever cette journée en beauté, nous nous dirigeons vers un barrage pour le coucher de soleil.

Et voilà, le soleil a disparu. Cela ne signifie pas pour autant que la journée est terminée, car nous avons beaucoup de route à faire pour rejoindre notre destination du lendemain, une île à plus de 300 kilomètres de là, de l’autre côté de Melbourne. Pour ne pas faire tout le trajet d’un coup, nous commençons ce soir. Nous roulons pendant trois heures puis faisons une halte pour la nuit un peu avant Melbourne dans une ville où il est bien difficile de trouver un coin tranquille pour dormir !

J4 : Fin de la Great Ocean Road

Mardi 25 septembre 2012 :

Ce matin, nous avons prévu de nous lever pour aller admirer le lever de soleil sur les Douze Apôtres. Malheureusement, le ciel est couvert lorsque le réveil sonne, et nous suivons les conseils du propriétaire du camping rencontré la veille : nous restons dormir bien au chaud jusqu’à 8 heures. Nous dirons d’ailleurs que c’est un mal pour un bien ! Une fois debout, nous profitons de la douche et nous reprenons la route. Pour bien débuter cette nouvelle journée de vacances, nous nous arrêtons aux Gibson Steps, des marches taillées dans la falaise au 19e siècle qui permettent de rejoindre une plage en contrebas.

Nous voici désormais sur la Gibson Beach, une plage sauvage où personne n’est assez fou pour se baigner : il y a de très forts courants sur cette partie de l’Australie. De plus, il faut se méfier des grosses vagues qui peuvent nous coincer contre la paroi. Les pantalons et les chaussures de certains pourront en attester. Nous profitons également de la vue sur deux des Apôtres.

Nous remontons ensuite et avançons la voiture d’un kilomètre avant de rejoindre le lieu d’observation de la veille. Nous refaisons une séance photo sur les Douze Apôtres, mais de jour cette fois-ci !

La photo de groupe s’impose une nouvelle fois et il faut en profiter car c’est la dernière journée que nous passons tous les cinq. Nous disons maintenant au revoir aux célèbres formations calcaires, et reviendrons peut-être les voir dans le futur. D’ici là, elles auront sans doute changé : de nouvelles apparaîtront et d’autres s’effondreront !

Non loin de là, nous découvrons la Gorge du Loch Ard. Ce lieu tient son nom du naufrage d’un navire au 19ème siècle en provenance d’Angleterre. Alors que les 56 personnes à bord célébraient l’arrivée du bateau à Melbourne le lendemain après 3 mois de traversée, le navire fit naufrage et seuls deux jeunes de 19 ans purent rejoindre la côte alors que les autres périrent noyés : Eva qui ne savait pas nager mais qui agrippa des débris de l’épave, et Tom, un élève officier. Ce dernier fut capable de gravir la falaise et de donner l’alerte. L’histoire précise même qu’ils ne se revirent jamais après le retour d’Eva en Irlande.

Pour ma part, j’ai trouvé ce lieu très impressionnant après avoir lu cette histoire, cela devait être terrifiant de s’échouer ici, surtout avec les vagues puissantes qui s’écrasent contre les rochers.

Cette gorge a aussi été utilisée pour le tournage d’un film. Il y avait également des stalactites et des colonnes formées dans cette roche calcaire. Et il paraît même qu’une nouvelle espèce d’oiseau vit ici.

Nous suivons un chemin et arrivons à une nouvelle arche beaucoup plus exposée aux fortes vagues. C’est à se demander comment ces monuments peuvent résister aux éléments à ce point.

Ici, l’océan a creusé un véritable chenal à travers la roche sur plus de cent mètres. Nous observons les vagues rentrer à l’intérieur et poursuivre leur course jusqu’à un tunnel.

Le tunnel en question, le voici. L’eau s’engouffre à l’intérieur et nous pouvons la voir ressortir plusieurs dizaines de mètres plus loin car la furie de l’eau a effondré le plafond du tunnel.

Nous finissons notre promenade au milieu de la végétation côtière en admirant ces falaises qui s’étendent à perte de vue. Il est près de 14h et tous ces paysages ont beau être magnifiques, il y a quelque chose qui nous tient encore plus à cœur : où allons-nous bien pouvoir trouver un hamburger à l’australienne ?

Les hamburgers à l’australienne, ce sont des sandwichs énormes, à peine gras, et où on trouve à peu près n’importe quel ingrédient, même de l’ananas ou de la betterave… Cela ne donne pas très envie au premier abord, mais c’est plutôt bon. Nous trouvons notre bonheur à Port Campbell où nous avons déjà mangé la veille.

Ensuite, il faut digérer tout cela : à peine sortis du village, nous nous arrêtons à un nouveau point de vue. Nous avons ainsi l’occasion d’ajouter une marche de plus à notre palmarès, mais nous décidons finalement de continuer la route car le soleil file vite et le programme est encore chargé.

La Great Ocean Road se poursuit avec l’Arch, une nouvelle formation rocheuse creusée par les vagues. On se demande combien de temps elle va pouvoir tenir… Certes, ça ne vaut pas la falaise d’Étretat, mais ça reste spectaculaire.

La dernière arche que nous rencontrons sur cette route s’appelle le London Bridge. Il y a peu, une deuxième arche existait et reliait l’ensemble au continent. Les touristes pouvaient alors s’y rendre. Mais un beau jour, le pont s’écroula et coinça deux personnes sur cette nouvelle « île ». Heureusement pour eux, un hélicoptère vint les chercher…

Nous voici sur une plate-forme bien plus sûre et à une distance raisonnable des éléments. Courageux dites-vous ?

Le dernier arrêt sur la Great Ocean Road est effectué à la Bay of Islands. Ce lieu porte bien son nom tant il y a de petites îles et de roches dans l’eau. D’un côté, nous pouvons voir des formes dans la mer à perte de vue.


Et de l’autre, nous profitons une dernière fois de ces falaises magnifiques et un brin magiques.

Nous terminons la célèbre route à Warrnambool (ça ne s’invente pas !), y faisons quelques courses et quittons la côte vers le Nord et notre destination du lendemain : des montagnes appelées Grampians. De leur côté, Caroline et Alexandre doivent rejoindre Melbourne  pour y prendre un avion et rentrer à Sydney. Nous nous arrêtons entre ces deux endroits et passons la soirée dans un village lugubre en bord de route. Peut-on rêver de meilleur endroit que Glenthompson pour fêter l’anniversaire d’Agnès un peu en avance ?

Cette chanceuse aura droit à deux gâteaux à la crème australienne : ce n’était pas mauvais, mais nous n’en dirons pas autant de bien que des hamburgers !

J3 : Car j’étais sur la route

Lundi 24 septembre 2012 :

Ce matin, nous revenons au bord de la plage où nous avons mangé la veille pour prendre le petit-déjeuner en bord de mer. La ville de Lorne s’éveille doucement avec nous et de nombreuses personnes viennent courir sur la plage. Le temps d’avaler quelques gâteaux, cafés et jus de fruits, nous nous prenons déjà une mini-averse. Cela promet pour la journée à venir ! Heureusement, le soleil réapparaît très vite, nous rangeons tout et continuons sur la Great Ocean Road.

Très vite, nous roulons sur une partie de la route qui est superbe. C’est un lieu très sauvage et il est difficile de résister à l’envie de s’arrêter toutes les deux minutes pour admirer la vue et prendre des photos. A tel point que nous oublions de refermer la porte coulissante arrière du véhicule après un arrêt. Peu après avoir redémarré, nous entendons un bruit à l’arrière du van : ah, on dirait que j’ai perdu ma valise ! Bon, heureusement que personne ne nous serrait de près et que nous avons pu la récupérer avant qu’elle ne se fasse rouler dessus. En revanche, les marques d’une chute à 50km/h sur du goudron sont bien visibles, mais sans réelles conséquences… Disons que ça fait un souvenir original !

Peu après, nous repérons le premier koala de la journée au bord de la route, mais nous ne nous arrêtons pas cette fois ! Nous savons qu’il y en a beaucoup à notre prochaine destination : le village de Kennett River. Les guides touristiques ne mentent pas car nous sommes à peine arrivés que nous découvrons un nouveau marsupial dans un eucalyptus. Puis un autre. Et encore un autre. Décidément, ils semblent se plaire ici ! Mais ils ne font que dormir et se font voler la vedette par les perruches qui sont bien plus intéressantes. En effet, elles n’hésitent pas à s’approcher des humains car elles savent bien qu’elles se feront nourrir.

Les vertes sont des perruches royales et ce sont celles qui sont les moins impressionnées. Elles chassent les autres oiseaux et viennent récupérer tout la nourriture. En effet, nous sommes entourés, pour ne pas dire envahis, de touristes venus en minibus avec des guides. Ces derniers connaissent bien le coin et distribuent des graines à tout le monde pour que les oiseaux viennent manger dans les mains des enfants et des moins jeunes. Nous trouvons aussi des perruches rouges magnifiques. Il s’agit de perruches du Pennant, et elles sont plus craintives que les autres, mais encore plus jolies. Avec un peu de patience, elles finissent par venir sur nos mains pour manger quelques graines, puis elles repartent nous observer du haut des eucalyptus.

Elles sont tellement peu farouches qu’elles se posent même sur ma tête si j’y laisse quelques graines avant. Je me sens presque dresseur d’oiseaux avec tout ça.

Cependant, les touristes continuent d’affluer et nous préférons partir à la recherche de lieux plus calmes. Nous suivons un chemin en terre dans une forêt d’eucalyptus, mais il devient rapidement détrempé et nous interdit de faire la promenade escomptée ! Du coup, nous revenons sur la Great Ocean Road et poursuivons le voyage vers l’Ouest le long de cette côte impressionnante.

Nous passons par la ville d’Apollo Bay où se déroulent de nombreux festivals et nous poursuivons vers une partie sauvage du Great Otway National Park. Soudain, une voiture nous fait signe de ralentir : nous levons les yeux et voyons des koalas partout ! Nous garons le van sur le bas-côté et allons vite observer ces animaux de plus près. Encore une fois, ils ne semblent pas effrayés par notre présence et se laissent approcher. Je réussis même à caresser celui-ci.

Quand ils ne dorment pas, ils sont vraiment actifs et même étonnamment rapides. Le koala descend même de son arbre pour en rejoindre un autre sans perdre de temps et nous avons l’occasion de le filmer au sol.

En voici un autre qui profite du soleil et de son repas tout en nous regardant nonchalamment. « Qu’est-ce qu’ils me veulent… »

Une dernière photo pour vous montrer à quel point les koalas étaient nombreux dans ce parc : il y en avait sur chaque branche ! L’arbre le plus fourni en comptait huit ! Par contre, le feuillage des eucalyptus en a pris pour son grade…

Trêve de koalas, nous atteignons Cape Otway, un des point les plus au sud du pays. Nous faisons une pause et mangeons encore une fois des sandwichs au jambon sans goût et au tasty, le seul fromage que l’on trouve vraiment ici… C’est un peu lassant à force… Après ce repas gastronomique, nous partons sur un sentier au milieu des buissons. Nous apercevons un phare au loin et l’endroit est particulièrement vert et sauvage. Nous réussissons même à passer entre les gouttes lors de cette balade.

Le but de la marche est vite atteint : il s’agit en réalité d’un cimetière que les guides nous conseillent d’explorer ! Mais nous ne sommes pas au Père Lachaise, il n’y a pas de célébrités à découvrir ici.

La route reprend son cours après cette « exploration » et nous ressortons du parc pour retrouver la Great Ocean Road qui doit maintenant nous mener sur sa partie la plus célèbre : celle où se trouvent toutes les formations rocheuses dans la mer. Nous sommes trois à l’avant du van et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette journée bien remplie est intense !

Ce qui est vraiment fabuleux avec cette partie de l’Australie, c’est que les paysages sont magnifiques et qu’en plus, les points d’intérêt sont rapprochés. Le contraste est incroyable : d’un côté de la route, nous pouvons voir cette plaine verdoyante où de nombreuses vaches broutent.

Au milieu, il y a ce panneau qui nous rappelle LA règle primordiale sur la route : on roule à gauche en Australie ! Nous pouvons comprendre qu’un tel panneau soit présent lorsque nous sortons d’un aéroport, mais là nous sommes au milieu des prés, à des kilomètres du premier hameau…

Et pour finir sur ce tour d’horizon, on trouve une nouvelle plage sauvage de l’autre côté de la route : Johanna Beach. Cette plage aussi accueille des compétitions de surf importantes.

Le vent souffle fort sur cette plage déserte et il ne fait pas chaud du tout ! J’arrive quand même à retenir tout le monde suffisamment longtemps pour installer l’appareil et prendre une photo tous ensemble.

Nous ne nous attardons pas trop et continuons d’explorer la moindre route à la recherche de lieux surprenants ! Nous suivons des panneaux qui annoncent une plage avec des épaves échouées, mais nous tombons en réalité sur un chemin bloqué par un troupeau de vaches qui rejoignent leur pré après la traite. Disons qu’elles bloquent un peu le passage et comme nous voulons atteindre les Douze Apôtres pour le coucher de soleil, nous ne perdons pas de temps et revenons sur la route.

Enfin, nous atteignons le but de notre journée : nous arrivons aux Douze Apôtres. Ces aiguilles calcaires sont proches les unes des autres et s’élèvent au milieu de l’eau. Elles s’érodent d’environ 2 centimètres par an, aussi bien que certaines d’entre elles s’effondrent de temps en temps. Actuellement, il n’y en a pas 12, mais 8. Un point de vue sur une falaise s’avance au milieu de la mer, et voici la vue que nous pouvons avoir en direction de l’Est.

De l’autre côté, les formations sont plus nombreuses et plus spectaculaires. A l’origine, cet ensemble de roches s’appelait la Truie et les Porcelets mais ce nom fut changé pour un autre plus imposant et plus attirant pour les touristes.

Je vous garantis que nous avons pris ces Douze Apôtres en photo sous tous les angles possibles. Le vent était particulièrement fort et froid à ce moment mais le lieu était superbe et j’étais ravi de voir cet endroit.

Le spectacle s’est encore amélioré lorsque le soleil a montré le bout de son nez et est sorti de derrière les nuages pour se coucher avec de belles couleurs. Cela valait vraiment la peine d’être ici à ce moment-là de la journée.

Après que l’obscurité a envahi le lieu, nous regagnons les voitures et essayons de trouver un magasin pour faire quelques courses avant le repas du soir. Peine perdue, tout est fermé. Qu’à cela ne tienne, nous nous débrouillons et mangeons ce soir à Port Campbell. Mais alors que nous faisons la vaisselle, une patrouille de police nous aborde et nous fait remarquer que nous sommes garés dans le mauvais sens de la rue (oui, nous sommes bien les seuls sur le parking et il y a 40 autres places de libre, sans aucune circulation). Du coup, nous ne tentons pas le camping sur place et préférons retourner à Princetown, un petit village que nous avons traversé avant d’arriver aux Douze Apôtres. Nous trouvons un camping ouvert suffisamment tard et nous nous installons, prêts à nous reposer et à récupérer de cette incroyable journée.