Hello !

Cela faisait un moment que je n’avais pas donné de nouvelles, les péripéties du weekend dernier sont toujours sur l’ordinateur, et pas sur le blog, ça ne va pas !

Alors je me rattrape rapidement. Vendredi dernier, nous avons assisté à une course répandue en Australie, mais inconnue à nous autres français : la course de lévriers. Comment ça se passe ? En fait, c’est très simple, ça fonctionne comme une course hippique. Huit chiens font la course sur une piste sablée pendant un tour ou deux, et les gens dans les tribunes parient pour savoir lequel sera le plus rapide. Lors de la soirée, il y a eu une dizaine de courses, chacune durant une minute à peine, suivie de 15 minutes où les gens prennent les paris pour la course suivante.

Ici, nous sommes au cynodrome (oui, j’ai appris un mot en rédigeant l’article !) du Wentworth Park Complex, à 10 minutes à pied de l’université, près du centre de Sydney.

 La présentation des chiens au public avant la course.

Je suppose qu’en les voyant passer, les experts en la matières flairent le numéro sur lequel il faut miser… Avant le début de la course, on peut miser sur le chien gagnant (Win) ou sur un des trois premiers (Place), le dernier cas rapportant évidemment moins que le premier.

J’ai joué deux fois en Win, mais ça n’a pas marché, j’ai perdu mes deux mises d’un dollar. J’ai joué un chien qui a terminé 7ème (complétement raté !) et un autre qui y était presque, 2ème !

Voici un départ de course : je suis désolé pour la qualité, j’ai filmé comme j’ai pu. C’est difficile à suivre, car les chiens sont très rapides, c’est vraiment impressionnant.

Comme nous n’allions pas passer la soirée à nous faire plumer, nous sommes partis après 5 ou 6 courses. Quand on en a vu autant, ça suffit amplement ! Et ça n’a pas vraiment d’intérêt si on ne parie pas.

Nous avons donc trouvé un autre moyen de dépenser notre argent : le pub !

Voilà une soirée originale qui se termine bien

Dimanche dernier, nous décidons de faire une randonnée dans les Blue Mountains, des montagnes à une centaine de kilomètres du centre de Sydney. A l’échelle de l’Australie, c’est la porte à côté, et nous en profitons. Départ à 9h (c’est tôt pour un dimanche !) de la gare centrale de Sydney, un train nous emmène dans la plus grande ville de ces montagnes, à Katoomba, en 2h. Elles passent vite, et nous nous retrouvons à 1000 mètres d’altitude dans une petite bourgade au milieu d’une immense forêt d’eucalyptus ! Mais ce n’est pas aujourd’hui que nous verrons des koalas, ils n’aiment pas manger cette variété-là…

Après une traversée de la ville, nous sommes au départ de la balade que nous avons choisie : une dizaine de kilomètres où nous longerons une falaise par le haut, puis descendrons 200 mètres en contrebas, traverserons une partie de la forêt avant de remonter plus loin et de rejoindre Katoomba à nouveau.

Dès le début, nous apercevons trois rochers à la forme caractéristique : les Three Sisters. La légende raconte que trois sœurs étaient tombées amoureuses de jeunes hommes d’une tribu voisine, mais que leur mariage était interdit par les lois tribales. Une guerre aurait découlé de cet incident, et un ancien aurait changé les trois sœurs en pierres, dans le but de les protéger. Cet ancien ayant malheureusement été tué au combat et personne ne sachant comment les délivrer, elles restèrent ainsi pour l’éternité.

Légende ou pas, le point de vue est vraiment magnifique ! J’ai fait un tri parmi toutes les photos que j’ai pu prendre ce jour là, voici quelques vues.

La végétation est assez différente de ce qu’on peut trouver en France, la forêt se compose principalement d’eucalyptus, de fougères qui poussent comme des palmiers, mais aussi de pins et d’autres plantes plus exotiques.

Parlons maintenant des difficultés de la balade ! Outre le fait que nous avons passé notre temps à monter et à descendre, le terrain étant très irrégulier, nous avons aussi dû lutter contre la boue ! Avec un équipement pas très adéquat… Je vous laisse juger par vous-mêmes de l’état du chemin par endroits…

S’il était dans cet état, c’est parce que la forêt est de type tropical, donc très humide, et nous trouvons beaucoup de ruisseaux et de cascades qui rendent cette promenade encore plus dépaysante.

Je me suis beaucoup amusé à prendre des photos des cours d’eau, en essayant de faire des effets… Ce n’était pas toujours réussi, mais parfois, le résultat est plutôt sympa !

Tiens, une nouvelle espèce d’arbre ?!?

Lors de la remontée en haut de la falaise, nous avons une très belle vue sur les Three Sisters…

… et sur d’autres cascades, plus belles les unes que les autres.

Encore une fois, voici le groupe au complet, je pense que vous commencez à nous connaître maintenant !

Et finalement, 5h après le départ, la boucle est bouclée, il ne nous reste plus qu’à rejoindre la gare. Nous n’avons pas été très rapides, mais le dénivelé et la boue n’ont pas aidé ! Et puis, le temps que je prenne toutes mes photos…

C’était vraiment une randonnée très agréable, la température était idéale, le ciel menaçant du matin a laissé place au soleil en fin d’après-midi, et le cadre était magnifique ! Nous reviendrons dans les Blue Mountains, c’est sûr. Il y a d’autres villes où arriver, et d’où partent beaucoup d’autres balades.

Samedi après-midi, nous nous rendons au parc olympique de Sydney pour assister à un match de football australien. Je n’avais jamais entendu parler de ce sport avant de venir ici… Pourtant, c’est très populaire en Australie.

Le match se jouait dans l’ANZ Stadium, un immense stade qui peut accueillir plus de 80.000 personnes dans sa configuration actuelle, et qui a reçu 114.000 personnes pour la cérémonie de clôture des J.O. ! Les épreuves d’athlétisme étaient aussi disputées ici.

 L’architecture en ovale est originale, et c’est vrai qu’il est beau ! Ce jour-là, nous n’avons pas battu de record d’affluence, nous étions 38.000 spectateurs pour ce derby de l’AFL qui opposait deux équipes de Sydney : les Swans contre les Giants.

On remarque les poteaux bizarres sur la photo précédente… Je ne me lance pas dans l’explication des règles du football australien, c’est assez complexe… En gros, le but des joueurs est de faire passer le ballon entre les poteaux en le tapant au pied. Le reste du temps, ils peuvent jouer avec les mains et les pieds, faire des passes en avant ou arrière, se plaquer, etc…

Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur Wikipédia !

J’ai tenté de prendre quelques joueurs en photo depuis les tribunes, nous avions de bonnes places, mais mon zoom n’est pas très puissant ! Voici le résultat :

Il faut de bons yeux pour voir le match : le terrain est immense, et dès que les joueurs sont dans la moitié opposée, on ne voit rien, et on regarde les écrans géants plutôt que le terrain !

J’ai filmé les derniers instants du match, c’est l’arbitre qui engage la balle d’une curieuse façon après que celle-ci est sortie du terrain… Ensuite, il y a une faute sifflée, et un joueur des Sydney Swans marque un point au pied. Et c’est la fin du match !

La traditionnelle photo de groupe ! C’est l’association Unimates qui est à l’origine de cette sortie.

En conclusion, le football australien est un sport assez sympa, mais le terrain est immense, et les joueurs passent leur temps à courir d’un bout à l’autre du terrain. Du coup, on ne voit pas grand-chose en tribune. En plus, le jeu est très fractionné, les arbitres n’arrêtent pas de siffler, et nous, on ne comprend rien à ces règles ! Le match a duré plus de 2h30, c’était un peu long à la fin, mais très sympa dans l’ensemble !

Et pour la petite histoire, les Swans de Sydney ont battu les Giants de Sydney avec un score de 100 à 37.