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Au boulot !


L’université, c’est bien beau, mais ça ne me payera pas de vacances ! Alors il faut se retrousser les manches et se lever tôt. J’ai trouvé un petit boulot à Budget, une agence de location de voitures (comme Avis ou Hertz) où je nettoie les voitures ramenées par des clients, intérieur et extérieur, avant d’aller les garer au parking du dessus en attendant le prochain client. Rien de très excitant, je vous l’assure… Mais c’est assez bien payé. Une journée normale commence à 7h du matin et se finit à 18h, avec une heure de pause. Heureusement, je ne fais pas ça tous les jours, et je sais qu’il y a des vacances à la clef.

Petit tour du propriétaire : on commence au rez-de-chaussée. Voici le parking où les clients laissent leur voiture. On fait alors un rapide état des lieux, ils s’en vont, et il faut passer l’aspirateur dedans, nettoyer les vitres et les plastiques, les sièges, et vérifier les niveaux et la pression des pneus. Puis vient le nettoyage extérieur au Kärcher.

Là, c’est le même endroit vu de l’autre côté.

Et ici nous sommes à l’étage du dessus, où sont entreposées les voitures propres. A la fin de l’année, je pense que je pourrai me garer n’importe comment avec n’importe quelle voiture… Heureusement, elles sont toutes automatiques en Australie, et c’est vrai que c’est beaucoup plus facile à conduire. En revanche, les modèles sont vraiment différents et il m’a fallu un peu de temps pour apprendre à les reconnaître.

Ah oui, tant qu’à y être, je vous mets une photo en tenue… Comment ça, ce polo orange me va bien ?

Si vous voulez un nettoyage de voiture l’an prochain, appelez-moi, je vous fais ça en moins de 15 minutes, tout compris !

Des devoirs, encore des devoirs…

Oh, ça fait longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles ! Il faut dire que j’étais bien occupé… J’avais des tonnes et des tonnes de devoirs ! Du coup, aucune activité au programme, si ce n’est des projets, des devoirs, des présentations, des quiz, et j’en passe. Et je me rends compte que je ne vous ai pas encore présenté les matières que j’étudie pendant le premier semestre.  C’est parti pour un rapide tour d’horizon :

  • Sustainable Design, Engineering and Management : Ce cours traite de développement durable, sous plusieurs aspects. Le thème de l’énergie est abordé, avec les différences entre énergies renouvelables et conventionnelles, les émissions de gaz à effet de serre, etc. Puis on passe à la gestion et au traitement de l’eau, avant de terminer par la gestion des déchets. Ce cours donne surtout une vision globale des problématiques qui nous attendent dans le futur et était assez intéressant.
  • Power Systems Analysis and Protection : Ce cours parle de protection des systèmes électriques comme les lignes de transmission, les postes électriques avec des transformateurs, des disjoncteurs, etc. On nous a appris à concevoir et à régler les éléments nécessaires pour protéger les équipements, les utilisateurs, et pour détecter les fautes comme les court-circuits. C’était plus technique que le précédent, il fallait être intéressé, mais ça me sera sans doute utile à l’avenir.
  • Intelligent Electricity Network : Les réseaux électriques du futur (pas si loin) sont présentés ici. On nous apprend quelles sont les contraintes que les réseaux actuels doivent déjà respecter (par exemple fournir aux consommateurs une tension égale à 220V et une fréquence de 50Hz), comment ils y arrivent et quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent. Puis on s’intéresse aux améliorations à apporter, et elles sont nombreuses. Le futur réseau est appelé intelligent car on va y ajouter une part de télécommunications, avec notamment le compteur intelligent (Linky en France), qui permettra de réduire les pertes, le gaspillage, d’intégrer les énergies renouvelables, etc. Personnellement, c’est le cours que j’ai préféré ce semestre.
  • Error Control Coding : Alors là on change complétement de sujet (a priori) et on se rapproche des télécommunications et de l’informatique. Il s’agit dans ce cours de mettre en place des algorithmes afin de s’assurer que des messages transmis (dans un câble internet, entre une antenne et un téléphone portable ou dans une fibre optique par exemple) soient corrigés si jamais ils comportent des erreurs dues à la transmission (si ça capte mal par exemple). C’est assez technique aussi, mais comme nous devions choisir quatre matières ce semestre, et que les autres avaient l’air encore moins bien, voilà ce que j’ai pris.

Bon assez parlé, un peu de photos maintenant. Je vous présente tout d’abord l’amphithéâtre où nous avons la plupart des cours.

Ici, nous sommes dans une salle de travail avec des ordinateurs un peu partout.

Voici le coin de l’université consacré aux ingénieurs, je passe par là tous les jours.

Et je continue sur cette allée, où il y a un café, des pelouses, des tables, et le centre de travail vu précédemment.

Et maintenant, nous nous trouvons dans le bâtiment des ingénieurs spécialistes de l’électricité. Derrière une de ces portes se trouve l’amphi vu au-dessus.

D’autres bâtiments de l’université. Et comme on peut le voir, c’est l’automne ici… Bien avancé même, car cette photo date de deux semaines au moins. Maintenant, il pleut tous les jours…

Dans un parc à côté de l’université, il y a une piscine municipale où je vais toutes les semaines (presque !)

Et enfin, voici le bâtiment ancien de l’université, vu de nuit.

Observatoire de Sydney

Nous nous sommes rendus hier soir à l’observatoire astronomique de Sydney pour regarder le ciel de l’hémisphère sud. Dans la ville, ce n’est pas évident avec toute la pollution visuelle mais on verra bien ce que ça donne. L’observatoire est au sommet d’une colline, dans un quartier du centre-ville : The Rocks, à côté du Harbour Bridge. Il est visible depuis toute la baie de Sydney. Voici le bâtiment ci-dessous, on distingue à gauche un des deux dômes où se trouvent les télescopes. La boule dorée qu’on peut voir sur le toit s’appelle une boule horaire. A l’origine, l’observatoire de Sydney a été construit par les colons entre 1857 et 1859 et sa première mission était d’étalonner les chronomètres des marins. A cette époque, il était difficile d’avoir des appareils qui donnaient l’heure de façon précise et les chronomètres, indispensables pour pouvoir naviguer, pouvaient se dérégler jusqu’à plusieurs minutes par jour. A 13 heures pile, la boule glissait depuis le haut du mat doré vers le bas, et tout le monde pouvait remettre ses pendules à l’heure.

Le bâtiment héberge maintenant un musée et seuls les touristes viennent observer les étoiles. On a vu du matériel ancien, mais en très bon état, comme cette lunette de Galilée.

Et entre autres, un globe.

Puis un guide a commencé par nous parler des constellations visibles ce soir-là. Comme nous sommes originaires de l’hémisphère nord, nous n’en connaissions aucune. Il apparaît donc que les plus connues ici sont la Croix du Sud et la constellation du Centaure (deux étoiles en fait… et une troisième presque invisible). Nous avons aussi été capables d’identifier Mars et Saturne à l’œil nu, ainsi que la Lune (incroyable !) qui était ce soir-là particulièrement grosse et proche de la Terre.

Ensuite, nous sommes allés dans le premier dôme pour voir les étoiles au travers d’un vieux télescope de 138 ans tout en cuivre.

La fente sur le toit s’ouvre, et on peut voir le ciel. Le guide nous a montré deux étoiles très proches, qu’on confond à l’œil nu, mais distinguables grâce à l’appareil.

Ensuite, nous sommes allés dans l’autre dôme et, avec un télescope plus puissant et donc plus performant, nous avons observé Saturne, ses anneaux, ses satellites, ainsi que Mars et un cluster, c’est-à-dire un amas d’étoiles très éloignées de la Terre. C’était beau, surtout Saturne !

Puis la visite s’est terminée, nous sommes allés finir la soirée en centre-ville, et sur le passage, nous avons trouvé les deux célèbres monuments de Sydney que vous êtes censés connaître depuis le temps que je les montre. Cette fois, c’est la version de nuit du Harbour Bridge.

Et l’opéra qui éclaire ses grandes voiles blanches le soir. Il est beaucoup plus joli ainsi qu’à la lumière du jour.