Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons aussi changé d’heure. Mais pas dans le bon sens ! Nous sommes passés à l’heure d’hiver. En général, ça ne présage rien de bon pour le moral et les mois à venir.

Le décalage avec la France n’est plus que de 8h : à midi à Paris, il est 20h à Sydney.

Comme cette période est souvent le moment où on sort les affaires chaudes du placard, j’ai voulu vérifier si c’était également le cas dans cette partie du monde. Pour cela, direction ma plage favorite : Coogee Beach.

Nous sommes dimanche, aux alentours de 17 heures, et il est vrai que le jour commence à se coucher. Je vous laisse profiter des quelques clichés que j’ai pris en haut des falaises.

Bon, honnêtement, si c’est comme ça tout l’hiver, je signe tout de suite ! La plage était bondée tout l’après-midi, le soleil était au top, on se baignait facilement, et les nuages ont gentiment attendu la fin de la journée pour pointer le bout de leur nez. C’est parfait.

Cependant, sur le chemin du retour, crac, j’ai cassé une pièce sur la roue arrière de mon VTT, je suis bon pour rentrer en poussant le vélo. Arrivé à la maison, je m’aperçois qu’il faut la changer en entier, et une roue neuve coûte le même prix que le vélo. En plus, ce n’est pas la première fois qu’il me fait le coup !

Du coup, exit l’ancien VTT avec les suspensions, il m’en faut un nouveau. Après avoir consulté quelques annonces, j’en trouve un qui me convient à un prix correct. Il faut aller le chercher en banlieue de Sydney, ça prend du temps, mais j’en ai vraiment besoin. Je me suis décidé pour un vélo de route cette fois, il est bien plus léger et rapide que l’ancien, je suis content de l’achat.

Si je trouve une roue arrière abandonnée, je la récupérerai, et j’essaierai de revendre l’ancien… Rien ne se perd !

Vous l’aurez sans doute remarqué, nous sommes dans notre période sport ! Non pas qu’on en fasse tous les jours, loin de là, mais lorsque je me suis assis dans des tribunes pour la troisième fois en une semaine, je me suis dit que ça commençait à faire beaucoup…

Enfin, pour notre défense, il y a beaucoup de nouveaux sports à découvrir ! Samedi dernier, c’était le tour du rugby à XIII, variante du rugby que nous connaissons en France. Le terrain est le même, il y a deux joueurs en moins par équipe, et les règles varient un peu. Par exemple, il n’y a pas de jeu au sol, une fois qu’un joueur plaqué est à terre, ses adversaires le relâchent, et il peut se relever et donner la balle à ses partenaires. Du coup, c’est un jeu très rapide, il n’y a pas beaucoup de temps morts, et c’est très intéressant à voir dans le stade. Contrairement au football australien, on peut tout voir sans avoir à regarder un écran géant.

 C’est Viplav (à gauche au-dessus) qui nous a motivé pour voir ce match.

Nous sommes dans un stade à 20 minutes à pied de chez nous, l’Allianz Stadium. Les deux équipes qui s’affrontent ce soir sont les Roosters de Sydney contre les Warriors d’Auckland. C’est un match comptant pour la National Rugby League, un championnat comportant 15 équipes australiennes, et l’équipe néo-zélandaise des Warriors.

Et c’est parti ! Nous étions très bien placés, en plein centre du terrain, et on peut dire qu’on ne s’est pas ennuyé. Le spectacle était au rendez-vous, ça jouait bien, et les actions s’enchainaient à grande vitesse. En plus, le public était en forme, il y avait des supporters des deux camps mélangés dans les tribunes qui chantaient et encourageaient leurs joueurs. Très bonne ambiance.

Et j’ai même réussi à filmer un essai !

Encore une fois, c’est l’équipe de Sydney qui a gagné. Au terme d’une partie bien maîtrisée, ils l’emportent 26 à 8.

J’ai passé une très bonne soirée à voir ce match, mais je vais envisager autre chose que du sport pour le weekend prochain, promis !

Hello !

Cela faisait un moment que je n’avais pas donné de nouvelles, les péripéties du weekend dernier sont toujours sur l’ordinateur, et pas sur le blog, ça ne va pas !

Alors je me rattrape rapidement. Vendredi dernier, nous avons assisté à une course répandue en Australie, mais inconnue à nous autres français : la course de lévriers. Comment ça se passe ? En fait, c’est très simple, ça fonctionne comme une course hippique. Huit chiens font la course sur une piste sablée pendant un tour ou deux, et les gens dans les tribunes parient pour savoir lequel sera le plus rapide. Lors de la soirée, il y a eu une dizaine de courses, chacune durant une minute à peine, suivie de 15 minutes où les gens prennent les paris pour la course suivante.

Ici, nous sommes au cynodrome (oui, j’ai appris un mot en rédigeant l’article !) du Wentworth Park Complex, à 10 minutes à pied de l’université, près du centre de Sydney.

 La présentation des chiens au public avant la course.

Je suppose qu’en les voyant passer, les experts en la matières flairent le numéro sur lequel il faut miser… Avant le début de la course, on peut miser sur le chien gagnant (Win) ou sur un des trois premiers (Place), le dernier cas rapportant évidemment moins que le premier.

J’ai joué deux fois en Win, mais ça n’a pas marché, j’ai perdu mes deux mises d’un dollar. J’ai joué un chien qui a terminé 7ème (complétement raté !) et un autre qui y était presque, 2ème !

Voici un départ de course : je suis désolé pour la qualité, j’ai filmé comme j’ai pu. C’est difficile à suivre, car les chiens sont très rapides, c’est vraiment impressionnant.

Comme nous n’allions pas passer la soirée à nous faire plumer, nous sommes partis après 5 ou 6 courses. Quand on en a vu autant, ça suffit amplement ! Et ça n’a pas vraiment d’intérêt si on ne parie pas.

Nous avons donc trouvé un autre moyen de dépenser notre argent : le pub !

Voilà une soirée originale qui se termine bien