La fin d’une expérience, et le début d’une autre

Mes derniers jours à Sydney sont maintenant comptés : je quitte la ville lundi 26 novembre. Les examens se sont bien déroulés, enfin je l’espère, et il ne devrait pas y avoir de mauvaise surprise de ce côté-là. Je ne suis donc plus vraiment un étudiant désormais.

J’ai vendu la plupart des biens que j’avais achetés ici comme mon vélo et mes valises sont presque prêtes. Il faut dire au revoir à toutes les personnes rencontrées ici et c’est un peu difficile.

Si c’est un peu dur, c’est aussi parce que j’ai passé une excellente année ici. Après mon retour, il faudra que je lance ma recherche d’emploi, puis de logement, et ainsi de suite : le début d’une nouvelle vie.

Je vous reviens bientôt en France et je suis pressé de vous revoir tous. J’arrive à Paris le 20 décembre à 6h45 du matin, et à Nîmes vers 13h30. Mais juste avant cela, je vais faire un petit tour du côté des voisins Néo-Zélandais pendant trois semaines : comment finir en beauté une année déjà extraordinaire.

A bientôt !

Thibaut

Soirée à l’opéra !

Ah, l’opéra ! Depuis le temps que je passe devant, il fallait bien que j’y aille une fois. Avant de vous raconter le spectacle que je suis allé voir, je vous présente le meilleur des photos de l’opéra à l’architecture si originale. Vous l’aurez compris, j’aime beaucoup ! Voici la vue depuis les jardins botaniques.

Ici, nous sommes sur Circular Quay, où de nombreux bars et restaurants sont réunis, le tout dans une ambiance très détendue.

Ces marches permettent d’accéder aux salles de spectacles : il y en a deux. La première est consacrée à l’opéra, l’autre au théâtre.

Voici maintenant une vue de l’autre côté du bâtiment. C’est la vue que l’on peut avoir en bateau depuis la baie.

Bon, revenons à ma soirée. Bien décidé à enfin voir un spectacle, je me rends à l’opéra en ayant repéré que Ben Harper se produit ce soir-là, et qu’il y a également un ballet. Je sais que l’opéra offre des prix étudiants, mais pas tout le temps : ils sont proposés uniquement quand la salle est plutôt vide. Le problème, c’est que cette information n’est disponible qu’une heure avant le début du spectacle, et qu’il faut se rendre sur place pour savoir. J’ai déjà essuyé deux échecs, et avec des tickets à plus de 100$, cela donne moins envie d’aller voir des représentations !

Mais cette tentative est la bonne. Bien sûr, le spectacle de Ben Harper est complet, mais le ballet se produit dans une salle où de nombreux sièges sont libres. Du coup, nous avons droit aux tickets à prix réduits, youhou ! Pour 33$, nous avons des places qui coûtent 142$.

Je suis avec Caroline, Alexandre et Anthony, et nous sommes tous ravis de savoir que nous allons voir un spectacle. Le moment de s’approcher de la salle est venu, et nous passons d’abord devant le bar. Pour nous, ce sera un verre d’eau s’il vous plaît !

L’intérieur du bâtiment est spacieux et lumineux, même à 19h30. La décoration est minimale, je m’attendais à quelque chose de plus luxueux.

Nous rentrons dans la salle qui est assez grande, mais cela reste mesuré quand même. La hauteur du plafond est impressionnante, et le public qui nous entoure n’est visiblement pas de la même tranche d’âge que nous. Nous avons quasiment les meilleurs sièges de la salle : en plein milieu et en hauteur, mais pas si loin de la scène, c’est parfait ! On voit même l’orchestre jouer.

C’est The Australian Ballet qui se produit ce soir et le spectacle s’appelle Icons. Il regroupe trois numéros créés en Australie. Le premier s’appelle The Display, est considéré comme le premier ballet australien et se déroule dans une forêt du pays où un oiseau-lyre (le même que celui des Blue Mountains !) tente de séduire ses congénères. Un parallèle est fait entre la technique de séduction de l’oiseau et celles utilisées par un groupe de jeunes australiens venus faire un pique-nique dans la campagne. On retrouve beaucoup de clins d’œil au mode de vie australien : par exemple, pendant une danse, les jeunes jouent au football australien.

Ce numéro dure 45 minutes, et étonnamment, je n’ai pas vu le temps passer ! Le temps de l’entracte, je retourne chercher un peu d’eau au milieu de tout ce monde, et profite d’un feu d’artifice tiré dans la baie !

Le deuxième numéro s’appelle Gemini, il est beaucoup plus épuré, il y a moins de décors, j’ai moins aimé la musique et c’était plus technique. Quatre danseurs seulement étaient sur scène.

Bon, même si c’était un peu conceptuel, ce n’était pas trop mal et ça n’a duré qu’une demi-heure. Voici la vue que nous avions depuis nos sièges : impeccable !

Le dernier ballet s’appelle Beyond Twelve et raconte l’histoire d’un jeune homme qui passe du football Australien (décidément !) au ballet et découvre ainsi les joies des cours au milieu des filles. Ce dernier était plein d’humour et encore une fois, je ne me suis pas ennuyé. Un piano accompagnait l’orchestre.

J’ai déniché une vidéo présentant le spectacle, cela vous donnera un aperçu de ce que nous avons pu voir pendant plus de deux heures.

Ça y est, l’opéra, c’est fait ! Ouf ! Il aurait été dommage de partir de Sydney sans y être allé. Il faut dire que ce n’est pas la porte à côté…

La semaine de révision

 Ils sont gentils ces responsables de l’université de Sydney, car ils nous offrent une semaine complète banalisée pour pouvoir réviser nos cours avant les deux semaines d’examen. Mais comme nous n’avons que quatre examens (ce qui est beaucoup ici…), il est vraiment possible de les réviser plus rapidement que cela, et cette semaine de révision se transforme alors en semaine de vacances pour profiter des derniers moments à Sydney, avec le retour du beau temps s’il vous plaît. Je vous laisse deviner où est-ce que nous nous rendons pendant cette semaine-là…

A la plage bien sûr ! Direction Palm Beach, une des plages au Nord de Sydney. Il nous a fallu plus de deux heures de bus depuis la gare centrale pour y arriver, mais après un long trajet, nous avons une plage immense rien que pour nous !

Ce jour-là, je suis avec Alexandre et Caroline, mais aussi Adam, un Australien qui n’a jamais visité l’Australie !

Perry est là aussi, ainsi qu’Anthony et un ami d’Adam. Nous passons l’après-midi là-bas, et c’était vraiment bien. Je pense que le meilleur moment, c’était lorsque j’ai réalisé qu’il était 7h du matin en France, un lundi matin, et que tout le monde attaquait une nouvelle semaine de boulot… Hum, on est mieux ici !

Un autre jour dans la semaine, nous faisons un barbecue dans un parc à côté de chez moi. On trouve des barbecues partout en Australie, c’est vraiment une institution et il faut voir le nombre de personnes qui viennent en profiter pendant le week-end. La viande n’est pas chère ici et nous faisons un petit festin ce jour-là.

Cette journée est aussi l’occasion de m’initier au lancer de boomerang. Vu le nombre de fois où il a fallu aller dans des arbres pour le récupérer, je dirais que ce n’est pas encore ça. On retrouve Anthony, Arthur, Amélie, Alexandre et Caroline, plus Thibaut qui commence une sieste dans l’herbe.

Cette semaine de révision est aussi l’occasion de faire une soirée dans un pub de la ville avec des gens que nous n’avons pas vu depuis un moment ! Elle a lieu au Lansdowne, et nous nous sommes bien amusés.

Il y a un nouveau arrivé, les Supélec le reconnaîtront, il s’agit d’Olivier qui étudiait avec nous à Metz et qui vient passer un mois en Australie.

Malgré notre motivation et nos efforts pour sortir au maximum, la météo ne nous a pas aidés. Nous avons décidé de retourner à Manly pour pouvoir enfin s’y baigner : les dernière fois où j’étais venu, c’était l’hiver. Pas de chance, nous avons à peine le temps de pique-niquer qu’une grosse averse s’abat sur nous. Il a même grêlé à Sydney cet après-midi-là, mais pas ici. Heureusement, nous avons pu nous réfugier dans un café et attendre que cela cesse !

Nous avons été récompensés pour notre patience car après une heure de mauvais temps, le soleil est ressorti et nous a offert une plage vidée de ses occupants. J’ai pu alors m’essayer à la plongée avec masque et tuba dans la réserve sous-marine qui borde la plage avec l’espoir de voir des hippocampes comme promis par les panneaux d’information le long du chemin.

Mais l’eau était bien froide et je n’ai pas pu rester longtemps dedans. Cela a quand même été l’occasion de ressortir ma pochette utilisée à la grande barrière de corail et de faire d’autres photos sous-marines. J’ai eu la chance de voir un blue gropper, un gros poisson bleu peu craintif qui est resté avec moi pendant cinq minutes. Dommage que l’eau était troublée par la pluie.

Il y avait également des gros coquillages qui ne doivent pas être jeunes : on dirait qu’ils sont rouillés.

Même si la diversité et le nombre de poissons ne sont pas comparables avec ceux de la barrière de corail, il y en a des colorés,  d’autres avec des rayures, des petits, des gros. Je retrouve aussi les poissons que nous avions pêchés un peu plus tôt dans l’année.

Il n’y a pas à dire, les révisions à l’Australienne, c’est plutôt bien. Mais à un moment, il faut bien commencer à travailler parce qu’ils ne vont pas se réussir tout seuls ces examens.